Mon Goncourt 2021? Catherine Cusset et son nouvel opus. On suit depuis ses débuts cette narratrice experte et surdouée qui sait jouer comme personne avec ses personnages, en narrant les tours et détours de leur vie, quitte à annoncer leur mort en liminaire (coup déjà fait avec « L’autre qu’on adorait »), use du procédé du manuscrit […]...
Si vous cherchez une lecture facile de dé-confinement : la voici, du Cusset toute crue, toute nue, qui nous conte trois voyages totalement dingos, déjantés, exténuants, cauchemardesques, échevelés, mal bâtis, mal pensés, mal ficelés, mais finalement prodigues de bien bonnes choses, car ils nous donnent envie de la suivre sans la lâcher. De quoi s’agit-il […]...
Catherine Cusset ? On l’aime et la révère pour son culot, sa gniaque, son espièglerie, son empathie pour ses personnages fragiles et tourmentés. On avait passionnément aimé « L’autre qu’on adorait », à qui on aurait attribué le Goncourt d’il y a deux ans. Et l’on avait été séduit par « Le problème avec Jane », « Amours transversales », »La haine […]...
Jubilatoire et désespéré: c’est le paradoxe en forme de gageure de ce roman, l’un des plus brillants de la rentrée, qui parvient à conter de façon drôlatique, vive, précise, cursive, la descente aux enfers d’un séducteur né. Il est beau, fin, intelligent, connaît Proust et le cinéma français comme personne, l’enseigne aux USA, veut grimper […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.