Cette belle demeure, zen et sobre, perle relax insolite du quartier des ministères, on vous en a parlé l’an passé, grâce aux bons conseils de François Cérésa, qui y vient en voisin. La maison a changé de chef, mais non de style, ni de patron. C’est toujours le fringant Farid Saïdi, ancien de salle du […]...
Frédéric Vitoux ? On l’aime bien pour sa manière légère de parler de l’Italie, de l’Ile Saint-Louis, de Céline, des chats, des stars comme des obscurs du cinéma. Quand il rassemble en une seule histoire (presque) toutes ses obsessions, c’est le bonheur sans ombre qui nous est promis, le temps de quelques heures de lecture exquise. […]...
Voilà quelqu’un avec qui je pourrais difficilement être objectif. Il m’a présenté Franz-Olivier Giesbert il y a trois décennies. Et je lui ai sauvé la mise, avec une interview dans les Nouvelles Littéraires, dont le titre dit tout: « Comment on a voulu me démissionner ». C’était au temps du gouvernement Bérégovoy, alors que ses grincements de […]...
C’est le joli cadeau à s’offrir après les fêtes: un bel album, calligraphié à l’ancienne, illustré comme un recueil de souvenirs, racontant par le menu les petites histoires ayant donné naissance à nos plats célèbres. Aligot, cannelé, cotriade, teurgoule, quenelle sauce Nantua ou quiche lorraine, pissaladière, baeckoffe, marmitako, jambon persillé, pieds de porc à la […]...
Bertrand et ses amis, bistrotiers de charme, son complice François du Figaro qui énonce avec malice les dix règles du lieu, plus les photos splendides de Christian : voilà un bel hommage rendu au bistrot parisien. Si vous ne connaissez pas le Paul Bert, ni l’univers Auboyneau, ce cadre croquignolet, cette cuisine du cœur, mettez votre […]...
L’une est journaliste gourmande, l’autre experte en peinture. Elles se sont liguées pour conter l’histoire de l’art en cuisine et de la cuisine dans l’art. Le résultat est drôle, vif, détonnant. Le burger d’Oldenberg, la boîte de soupe de Warhol, le déjeuner d’huîtres de De Troy ou les fruits de Cézanne évoquent une nourriture exquise […]...
Après avoir lu ce livre, vous ne pourrez plus prendre l’ascenseur sans songer à une possible catastrophe. Vous ne pourrez plus aller à Montréal sans imaginer un homme seul promener des chiens et ramasser leurs crottes. Vous ne pourrez plus regarder votre fille, votre femme ou vos jumeaux de la même manière. Vous ne pourrez […]...
Entre Jean-Luc et moi, c’est un peu comme entre Montaigne et la Boétie, « parce que c’était lui, parce que c’était moi« . Ce gars là et ma pomme nous sommes connus il y a plus de vingt ans. C’était au temps où nous arpentions ensemble le bitume de Paris, de Rennes, de Marseille, de Strasbourg, de […]...
Que voilà un collègue blogueur dont on a plaisir à parler avec ferveur! Il est fin, discret, rieur, a bon goût, distille ses phrases et ses images avec finesse et doigté. Bref, vous connaissiez déjà les Chroniques du Plaisir. Après le blog, voilà le livre! Joliment illustré, entre dessins soignés (signés Aseyn) et photos […]...
Il se raconte, évoque son fard son itinéraire, rend hommage aux siens, à Marcel Marx, ouvrier communiste et cégétiste, natif de Varsovie, évoque son enfance au 140 de la rue de Ménilmontant, sur les hauteurs de Belleville, ses débuts difficiles à l’école primaire, son amour des arts martiaux, son affectation à l’enseignement technique, le rôle […]...
C’est évidemment la ville romanesque par excellence, point de transit entre l’Est et l’Ouest, capitale du nazisme hier et de l’Allemagne fédérée a jourd’hui, traversée, tranchée, coupée en deux, laminée, broyée, aimée, détestée, adorée. Sans remonter à Döblin (Berlin Alexanderplatz), ni à Le Carré (L’Espion qui venait du froid), on se souviendra de Weyergans (Berlin […]...
Recettes, astuces, historiettes, comparaisons, conseils : voilà ce qu’offrent, dans ce livre savant, Denis Hervier et Eric Vigean, deux copains berrichons, l’un journaliste, prof’ et gastronome, homme de table castelroussin, mais pas seulement, expert ès vin tout azimut et pas seulement de Valençay et de ses lisières, chroniqueur à France Bleu Berry et au blog « Lettres de […]...
« Le marché de Vannes, il n’y a rien de mieux. Non, voyez, j’ai voyagé dans le monde entier, vécu dans pas mal endroits. Rien ne vaut la Bretagne et, en Bretagne, rien ne vaut le golfe du Morbihan », glisse l’un des personnages truculents du livre de Stéphane Hoffmann. Les « autos tamponneuses »? -ainsi – définit-il le mariage, qui […]...
C’est un livre exquis, paru avant l’été, qui se savoure lentement, comme une confiserie délicate. Marlena de Blasi, journaliste gastronomique américaine, tombée amoureuse d’un bel italien, rencontré à Venise, s’installe avec lui à San Casciano, au sud de la Toscane et en lisière d’Ombrie et du Latium. Elle y conte les jours qui passent, – […]...
Voilà la plus belle salve qu’on ait adressée depuis longtemps contre la peine du mort. La scène se passe au Texas de nos jours. Donté Drumm, jeune noir de 27 ans, ex-champion de football américain, traîne en prison depuis neuf ans, et s’apprête à être exécuté pour un meurtre qu’il n’a pas commis : celui d’une […]...
L’Anglaise du titre est indienne, rescapée du fameux massacre de Wounded Knee dans le Dakota du Sud, sauvée, toute petite, par un photographe veuf et anglais, Jayson Flannery. Ce dernier lui fait traverser l’Amérique, parvient avec elle à New-York, la laisse dans un orphelinat, avant de l’y reprendre, après quelques remords. Et lui fait traverser […]...
Il n’est pas passé inaperçu ce recueil de nouvelles. Il vient même d’obtenir le premier prix du livre d’été de la Messardière à Saint Tropez. L’été? Il n’est même question que de cela avec ces cinq histoires de taille inégale, écrites avec une malice perverse par l’auteur du « Col de l’Ange » et de « Dolce Vita« . […]...
Sortie cette semaine (le 18 mai exactement) en librairie de « A quoi sert vraiment un critique gastronomique? » (chez Armand Colin), signé de votre serviteur, dans une collection pédagogique où de bons auteurs très concernés par leur sujet se sont déjà demandés à quoi sert un psy, un sociologue et un médecin. Voilà, en guise d’avant-goût, […]...
C’est un fourre-tout délicieux, une sorte de mille-feuille de malice (s) en tout genre, un recueil de textes à croquer, des portraits au vif, des bouts de phrases échappées à l’air du temps, des aphorismes à saisir. « Chacun danse avec personne ou avec soi-même. C’est le mini bonheur« , note Bertrand de Saint Vincent à propos […]...
Si Ducasse rédigeait un blog, il ferait fureur dans la nouveauté comme dans le classique sûr. S’il était un touriste américain ou japonais, il serait le plus savant des néophytes, le plus rigoureux des béotiens, le plus ardent des découvreurs, goûtant avec autant d’exigence un croissant, un sandwich, qu’un repas raffiné. S’il était journaliste… Mais […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.