Rappelez-vous. Nous étions en 2010 et à près de 80 ans, Paul Bocuse racontait toute sa vie et tout de sa vie – ce qui n’est pas forcément la même chose -, de la vente du restauration familiale, de la perte de son nom, de son rachat la première étoile venue, mais aussi de sa […]...
Ses amis disparaissent autour de lui, sa femme s’attarde chez sa soeur qui a un zona. Il ne voit plus guère ses deux enfants, se confie à ses proches amis, sa voisine Shawnee jamais à court d’une leçon de sagesse, son vieux pote Chippie, ennemi des régimes et des conseils raisonnables. Harold Cummings, qui fut […]...
Simone Zanoni ? On l’a connu à Versailles, en Trianon Palace, en chef franco-anglo-italien, missionné par Gordon Ramsay, retrouvé en italien conquérant avec Lavazza à Turin et enfin, revenu à ses sources lombardes, au George du George V à Milan. Voilà, avec ses complices, Sophie Brissaud et Jean-Claude Amiel, retrouvant son pays d’origine, ses beaux […]...
Quelle vie ! Quelles vies ! Stéphanie des Horts, qui nous avait donné un avant-goût de la « café society » avec son délicieux Pamela, remet le couvert avec les soeurs Livanos. On retrouve là, entre autres, Churchill ou Agnelli, et l’on complète sa collection de gens ultra riches et déjantés, campés avec verve par la drôlatique […]...
De Tobie Nathan, on connait au moins un thriller politico-historique (« Qui a tué Arlozoroff?« ), qui invoquait les mannes de Martha Goebbels et les sbires nazis de son mari pour expliquer la mort mystérieuse de son amant et fondateur du sionisme, Viktor Alozoroff à Tel Aviv, et le plus récent « Ce pays qui te ressemble », qui […]...
1988 : la Pologne est encore plongée dans la grisaille communiste. Israël a essuyé quelques guerres. Tadek, écrivain raté, entre deux mondes, deux pays, qui a quitté sa terre natale pour Israël et Jérusalem, se confie à sa mère, sur son mariage brisé, sa solitude loin de sa femme et de son fils. Il décide […]...
Un petit cousin de Modiano (« Villa les Sables »), qui égrène ses mystérieuses nostalgies avec une tendresse fugueuse, un fan de cinéma qui connaît ses stars par coeur, sait que Jean Seberg, toujours vivante, tient un bar en Catalogne et que Dewaere est toujours là, alors que c’est son copain des « Valseuses », l’imprévisible Gégé, qui a […]...
Comment attirer l’attention des lecteurs sur un livre qu’on a adoré ? En disant la vérité: cela sort demain en librairie, cela fait plus de trois cent pages – que l’on dévore -, cela ne coûte que 22 € – le prix, sur table, d’une bouteille de muscadet, cela raconte de drôlatique façon la vie […]...
On a un peu le sentiment de voler au secours de la victoire en parlant du livre de Pauline Delabroy-Allard, trentenaire, co-auteur, jusqu’ici d’un livre dédié à la littérature expliquée aux matheux, qui fait un joli boum de rentrée avec deux prix (dont celui du « Livre sur la Place » à Nancy) couronnant un premier roman, […]...
Une gajeure tenue, une prouesse littéraire : faire tenir les derniers jours d’Amiel en moins de 140 pages, alors que le personnage, citoyen genevois, diariste illustre, universitaire discret, citroyen anonyme, bavard intarissable, eut besoin de pas moins de 17000 pages pour coucher sa vie dans son journal, qui sera publié, bien après sa mort, en […]...
C’est l’un des premiers romans forts de cette rentrée qui se révèle abondante du genre. L’auteur a 26 ans, porte un nom déjà célèbre, même si elle n’a pas de rapport avec Yannick Haenel, son glorieux aîné prix Médicis (pour « Tiens ferme ta couronne ») de l’écurie Gallimard. Elle multiplie, non sans habileté, les références, comme […]...
Il nous avait intrigué avec « Un jeune homme prometteur » (l’histoire d’une jeune auteur venu des Pyrénées qui rêvait d’occire les écrivains qu’il détestait à Paris). Voilà que Gautier Battistella nous charme avec « Ce que l’homme a cru voir« , le mystérieux retour au pays d’un natif de Haute Garonne, rappelé vers les siens par la disparition […]...
Comment écrire un grand roman juif américain façon Saul Bellow (Herzog), Philip Roth (la série des Zuckerman), sans omettre Potok (l’Elu) ou même Malamud (The Fixer), alors qu’on est né à Jérusalem, issu d’une famille juive iranienne, mais professeur de littérature juive à l’Université de NY et spécialiste des études bibliques ? Ruby Namdar y […]...
De Laurence Cossé, vous connaissez la Grande Arche, mais vous n’avez pas peut être pas oublié le 31 du mois d’août, qui évoquait le destin du conducteur de la voiture qui suivait celle où périt la princesse Diana. Prouvant que cet auteur raffiné, qu’on suit depuis « les Chambres du Sud » (1981!), aime lier petite et […]...
On pourrait lui rabâcher: « raconte pas ta vie« . Mais Eric Fottorino continue inlassablement, avec talent et sensibilité. Il nous ouvre son album aux photos jaunies. Vous connaissiez l’histoire de ses deux pères, de sa mère absente, de sa naissance à Nice, de cette enfance qui s’éternise, de ces racines qui se perdent (la Rochelle, Maroc […]...
Un monde d’exils et de voyages, d’écriture et de soleil, de rivages et de bonheurs, les rendez-vous de Sintra, de Patmos et de Spetsaï, le balcon de Tynagh, les plages du Cap-Ferrat, les arches de Déon, l’aventure des « Hussards », une leçon de vie (aimer la sienne, la protéger, fuir les « ismes« ): voilà, entre autres, ce […]...
Le 24 juillet 1957 disparaît Sacha Guitry. A travers lui, c’est toute une époque qui disparaît. Ou plutôt que fait revivre Jacques Pessis avec brio en évoquant, sur une seule journée, la vie du cher disparu, son univers familier, son génie du bon mot, ses 60 jours de prison à la Libération, mettant en scène […]...
Art et passion, huit couples légendaires: le sous-titre dit tout ou presque. Mora Maaar et Picasso, Anaïs Nin et Henry Miller, Jean Cocteau et Jean Marais (l’auteur, Dominique, qui est la petite nièce de Cocteau écrit avec justesse, à la pointe sèche, juste, sans effusion, avec une plume précise et sensible), mais encore Aragon et […]...
« De toutes les routes de France, d’Europe Celle que j’ préfère est celle qui conduit En auto ou en auto-stop Vers les rivages du Midi Nationale Sept Il faut la prendre, qu’on aille à Rome, à Sète Que l’on soit deux, trois, quatre, cinq, six ou sept C’est une route qui fait recette Route des […]...
Mystérieux Antoine Duris ! Il était professeur aux Beaux Arts de Lyon. Le voilà devenu gardien au musée d’Orsay, assis toute la journée face au portrait de Jeanne Hébuterne par Modigliani. Nul ne connaît le pourquoi de cette apparente déchéance sociale. Ni quel malheur l’a frappé. Mais Mathilde, la DRH du musée s’intéresse de près […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.