De lui, on a tout aimé, les personnages réalistes et fantasques de « Trois Etages », les situations rocambolesques et ludiques de « Jour de Miel« , mais aussi les divagations solaires de Neuland, celle d’un fils en quête de son père, et les désirs et ambitions de quatre amis autour de la Coupe du Monde de football de […]...
Tonique, drôle, doux-amer, absurde, désabusé, ironique : il y a tout cela chez Etgar Keret, dont on avait adoré 7 années de bonheur. En temps de confinement, la lecture de ses textes décalés valent tous les anti-dépresseurs. Ses 22 nouvelles, de longueur inégale placent le malaise d’être à la hauteur d’un bel art. Un homme […]...
D’Amir Gutfreund, prématurément décédé à 52 ans en 2015, on connait, au moins, deux romans admirables: « Les gens indispensables ne meurent jamais », sur son enfance à Haïfa, celle d’un fils d’une famille rescapée de a Shoah, et « Pour elle, volent les héros », l’histoire d’un groupe de jeunes gens, à Haïfa, tous amoureux de la jolie […]...
1988 : la Pologne est encore plongée dans la grisaille communiste. Israël a essuyé quelques guerres. Tadek, écrivain raté, entre deux mondes, deux pays, qui a quitté sa terre natale pour Israël et Jérusalem, se confie à sa mère, sur son mariage brisé, sa solitude loin de sa femme et de son fils. Il décide […]...
Comment attirer l’attention des lecteurs sur un livre qu’on a adoré ? En disant la vérité: cela sort demain en librairie, cela fait plus de trois cent pages – que l’on dévore -, cela ne coûte que 22 € – le prix, sur table, d’une bouteille de muscadet, cela raconte de drôlatique façon la vie […]...
C’est le cri d’une femme, qui a vécu, revécu son histoire, se souvient des dix ans, jour par jour, après lesquels elle a subi cet attentat à Jérusalem, dont elle a réchappé, en partant le matin au travail, mais un peu plus tard que d’habitude, car son mari, ses enfants, ce matin là, étaient en […]...
On vous a à peu près tout dit sur Amos Oz, ici même, en évoquant ses derniers livres – « Scènes de la vie villageoise » et « Entre amis » – qui est à la fois l’écrivain creusant son sillon depuis « Ailleurs peut être » et « Mon Michaël », le militant pour la paix de « Shalom Arshav », l’homme qui s’interroge […]...
Safed, au nord de la Galilée, c’est la ville des justes et des sages kabbalistes, qui vit un peu à l’écart du monde. L’existence de la pieuse cité va être bouleversée lorsqu’un riche américain, Jeremiah Mandelstrum, décide d’y faire don d’un bain rituel (en hébreu: un mikvé) en mémoire de son épouse récemment décédée. Le […]...
Attention, chef d’oeuvre: en moins de 180 pages, Amos Oz rassemble le monde de ses racines. Pour ceux qui ont lu « Ailleurs peut être », « Mon Michaël », « Un juste repos » ou « la Boîte Noire » – ces romans de réflexion sur un Israël s’interrogeant sur son destin -, ce livre sera comme une retrouvaille. Et pour les […]...
Chaque année, son nom revient sur liste des nobélisables. Amos Oz (« la force » en hébreu), né Klausner dans la Jérusalem de 1939, originaire d’une famille polonaise, joue désormais le rôle de sage dans sa demeure d’Arad aux portes du désert. Il fut militant fondateur de Shalom Arshav (« la paix maintenant »), lutta […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.