C’est l’un des plus beaux livres de la saison des fêtes: à la fois modeste et somptueux. Et c’est le premier « vrai » livre consacré par le chef du Bristol à sa cuisine trois étoiles. Le récit d’un parcours d’artisan combattant valeureux, des recettes emblématiques, de la couleur, des idées, des saveurs : tout y est. On […]...
Il était cuisinier, il est devenu photographe et styliste. Natif de Montargis, passé chez le père Huyart au temps de la Crémaillère à Orléans, mais aussi chez Rostang, Kéréver, Lenôtre, Robuchon, côtoyant la jeune génération des chefs en vogue, notamment ceux de Lyon, où il résida longtemps – à l’instar de Mathieu Viannay de la […]...
François Cérésa, on le connaît bien dans le milieu de la littérature et de la bonne chère. Ce grand blond dégingandé qui fut tour à tour, maçon, peintre, menuisier, chauffeur de maître, livreur, démarcheur, mannequin, assistant de cinéma, apprenti comédien au cours Simon, militaire, étudiant en médecine, titulaire d’un deug de philo, est un séducteur […]...
Il vient d’obtenir le grand prix du roman de l’Académie Française, pour son petit dernier « Nagasaki« , ouvrant ainsi la saison des récompenses d’automne. Voilà l’occasion de rendre hommage à Eric Faye, écrivain minutieux, discret et, quoique jeune encore, riche déjà d’une belle oeuvre. Je relis mes chroniques consacrées à deux de ses livres: le « Syndicat […]...
François Cérésa m’en avait parlé maintes fois avec chaleur et me l’avait révélé pour le Pudlo Paris de l’an passé. Il m’y a mené aujourd’hui. Le fait est que le bougre, qui habite le faubourg Saint-Germain, autrement dit le quartier des ministères, celui-là même qui fut celui de Blondin, de Déon, de Laurent, bref, des […]...
Je viens d’achever, avec quatre ans de retard – mais tout arrive à point nommé -, l’Elégance du Hérisson, épaté par cette concierge cultivée qui adore Ozu, le cinéaste japonais, qui porte le même nom que son nouveau locataire du 7, rue de Grenelle, et la petite Paloma, surdouée, qui a réponse à (presque) tout. […]...
Il était l’homme du grand Est, du grand Nord, des grands espaces. Celui de la forêt de Chaux et des « Colonnes du Ciel« , l’homme du Labrador et des Compagnons du Nouveau Monde. Sa vie ressemblait à ses livres. Il était né à Lons le Saulnier, fut apprenti-pâtissier à Dôle. Rejoint le maquis du Jura dès […]...
J’ai eu le plaisir d’être invité à participer à l’émission « Parlons Net » de Olivier Emond sur France info avec Bernard Werber. Voici la vidéo intégrale de l’émission (41 minutes) : Parlons Net 10 10 01 Bernard Werber Découvrez le dernier livre de Bernard Werber sur amazon.fr : Le rire du Cyclope...
Repas convivial, ce soir, chez Senderens, au dernier étage de son antre classieux, en l’honneur d’Hugo Desnoyer, artisan star de la boucherie parisienne, à l’occasion de son livre joliment illustré et tendrement annoté par mon bien-aimé confrère François Simon, riche de quelques belles recettes, aux éditions Assouline. On sait que, revue en brasserie de luxe, […]...
Tout ce que dit Christian Millau nous passionne. Celui qui fut mon « demi père » en gastronomie (l’autre fut Henry Viard) fêtait ce midi, de fort brillante façon, la sortie de son « petit roman du vin » au 18 de la rue Troyon. Jean-Pierre Gené dont je vous parlais, hier soir, était à mes côtés, François Cérésa […]...
Il est un personnage attachant et atypique du paysage gastronomique français, fait bande à part, joue les intellos, les ouvriers de la nuit, les gourmets solitaires. Dans un livre pas comme les autres, à la fois confession, récit autobiographie, recueil de chroniques, confession au débotté, Jean-Pierre Géné (qui refuse comme une coquetterie de livrer son […]...
Même si vous avez oublié Denise Glaser (« Discorama », chaque dimanche à la télévision du temps de l’ancienne ORTF), vous pourrez lire avec émotion le dernier roman de Colombe Schneck. L’auteur de « L’increvable Monsieur Schneck« , consacré à son père, de « Sa Petite Chérie » et du très autobiographique « Val de Grâce » continue ses variations sur la difficulté […]...
Cannelle, vanille, orange, noix de coco, lait, cacao, pomme, miel, noisette, sucre : voilà les parfums d’enfance d’Olivier Roellinger. Le magicien de Cancale part autour du monde à la source de ses saveurs fortes. Ses compagnons de voyages et de merveilles, Christian et Vincent Lejalé, rendent, en jolis textes et belles images, ses émotions intactes. C’est […]...
Elle est rigolote, cultivée, culottée, compétente, a publié cent livres et mille recettes. Mais cet ouvrage ci, c’est « son classique », son livre phare, sa bible bonhomme, son album signature. Bref, amis de la tripe, ce bréviaire est fait pour vous.Toute la cuisine des balas, criadillas, choesels, rognons blancs y décrite par le menu. Blandine Vié […]...
Elle s’appelle Ornella Perrugi, est institutrice sur les hauts plateaux du Lot, raconte son histoire, qui est celle l’école, notre école, qui a tant évoluée depuis un demi-siècle. A ses débuts, dans l’immédiat après-guerre, elle est envoyée, pour son premier poste, à Ségalières, village perdu en lisière du Cantal. Pas d’eau courante, des gosses qui […]...
Ce n’est pas tout à fait la fin de l’été. Mais bien le moment de relire ou de lire simplement ce classique du livre de voyage qu’est « L’été grec ». Nous sommes en 1975. Jacques Lacarrière, qui a publié l’an passé « Chemin faisant » (Fayard), le récit de sa marche à pied à travers la France, 1000 […]...
Pour ceux qui suivent, avec fidélité, la pensée du jour de mon site facebook, voilà le poème d’où elle est extraite. On ne lit plus guère aujourd’hui Pierre Seghers, qui fut l’éditeur des poètes et un anthologiste de qualité (cf le Livre d’Or de la Poésie Française, chez Marabout). Mais plus, sans doute, René-Guy […]...
C’est l’une des belles lectures de l’année, et fut une de mes belles lectures de l’été, avec beaucoup de personnages qu’il m’arriva de rencontrer, de croiser, sinon, toujours, de véritablement connaître. Comme Pierre Bérégovoy, par exemple, à qui je demandais un jour ce qu’il pensait du PSU, et qui me répondit (c’était au sortir du […]...
Au moins, on ne m’accusera pas de flagornerie: du temps de son époque gastronomico-étoilée chez Ledoyen, avec le conseil de Jacques Maximin et la complicité aux fourneaux du disciple de ce dernier Philippe Dorange, elle m’avait fait un procès (qui s’est, bien sûr, retourné contre elle…). Mais c’est une vieille histoire (j’avais critiqué la cuisine, […]...
Revenir à pied de l’Astrance par la rue Berton, en passant devant l’ancien hôtel de Lamballe, c’est mettre ses pas dans ceux d’Apollinaire. Son évocation du « Souvenir d’Auteuil », au temps du « Flâneur des Deux Rives » (l’Imaginaire/Gallimard), évoque une rue Berton qui n’a pas changé depuis Balzac. « Une voie mal tenue, pleine de cailloux et d’ornières […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.