Il est le même, plus jeune sans doute, l’oeil vif et malicieux, reçoit désormais au Trou Gascon, rue Taine, où, il y a près d’un demi-siècle (1973!), il a entamé sa carrière d’ambassadeur gascon à Paris. Depuis la fermeture inopinée (pour expulsion) du Carré des Feuillants, voilà Alain Dutournier revenu aux fondamentaux revus au goût […]...
Jean Imbert et ses nouveaux fans Ils en sont tous fous! Depuis qu’il a ouvert la grande table qui porte son nom dans la salle Régence du Plaza Athénée, qui abritait il y a peu Alain Ducasse et sa « naturalité », les compliments fusent pour Jean Imbert et sa recréation des plats d’antan, façon Carême, Gouffé […]...
Notre photographe complice, Maurice Rougemont, a été épaté par son repas au Trou Gascon avec l’ex maestro landais du Carré des Feuillants aux manettes. Il raconte … Déjeuner époustouflant au Trou Gascon, dans ce camp de base où s’est replié provisoirement Alain Dutournier, où souffle encore son esprit rebelle et gascon. Un Dutournier, toujours avec […]...
Tel Aviv phare gastronomique Une ville où les gens se promènent sans masques, abondent aux terrasse de restaurants et de cafés comme à l’intérieur, dont l’esprit libre et décomplexé s’exporte dans le monde entier : c’est Tel Aviv. On mange « ‘levantin » ou « telavivien » à Paris, chez Sabich, Pichpich, Adar, Tavline, Shouk, Blitz, Salatim, Mafim, Ima, […]...
Il est là, toujours fier comme un gascon, ardent, sûr de ses racines, de son art, dans cette demeure qui est la sienne depuis un demi-siècle, même si le Michelin lui a fait l’injure de lui retirer son étoile. Présent au Carré des Feuillants, Alain Dutournier, natif de Cagnotte dans les Landes, a fait du […]...
Le cataclysme Bocuse « Le Michelin s’est suicidé« , affirme tout crûment notre confrère Périco Legasse sur tous les plateaux de radio. « Le nouveau guide rouge fait une crise de jeunisme, en brûlant ce qu’il a adoré », note, pour sa part, l’ancien directeur du guide France, toulousain de naissance, mais néo-lyonnais depuis de nombreuses années, Jean-François Mesplède. […]...
Gwendal Poullennec a-t-il du coeur ? 38 ans, l’Essec, 16 ans de présence dans le groupe Michelin, à ses différents niveaux, prédisposent-ils à avoir du cœur ? Gwendal Poullennec, que l’on nommait jadis « le jivaro » – c’était il y a quatre ans, dans les chuchotis du 23 février 2015 -, n’a pas failli à sa […]...
Alain Dutournier démarra là il y a quatre décennies déjà. Le lieu a à peine changé, avec sa réfection opérée il y a quelques années par le copain designer argentin Alberto Bali, sur le mode du bistrot moderne. Mais les stucs au plafond demeure. En tout cas, l’esprit landais, fièrement gascon, y demeure avec superbe. […]...
Un repas de presse chez Alain Dutournier, avec les soeurs Aimé de la boucherie du même nom à Dax autour du bœuf de Chalosse ? Il y a pire pénitence pour un journaliste gastronomique. Le grand Alain sait mettre les petits plats dans les grands, faire découvrir des vins dans des années réputées petites et […]...
Alain Dutournier ? Il n’est guère présent sur les réseaux sociaux, discret, trop discret, enraciné côté Sud Ouest, racontant sa version à lui de la cuisine contemporaine, au cœur de Paris, dans un cadre moderne orné de toiles de maîtres d’aujourd’hui, sortant peu de sa cuisine, sinon pour expliquer le menu du jour. Celui-ci suit […]...
Revenir au Carré des Feuillants chez Alain Dutournier, c’est retrouver une demeure amie. Il y a la belle collection d’armagnacs à l’entrée, l’accueil complice, le service empressé et ces plats vifs, ailés, malicieux, qui suivent sans emphase le mouvement des saisons, plus ces vins sérieux qui jouent les escortes de classe. Une maison exemplaire? Il […]...
Alain Dutournier, en son Carré des Feuillants, on vous en a récemment parlé. Maurice Rougemont, notre complice photographe, l’a revisité avec émotion… Il a la flamme dans les yeux. Derrière un moucharabieh de verre qui cache la cuisine, les beaux jeunes gens s’activent. Avec malice, il s’embusque avec son grand couteau. Il effleure les truffes […]...
De Dutournier, on a tout dit: qu’il était notre « trois étoiles » de coeur, un grand chef enraciné, un magicien des sens, pratique gibier, champignons, truffe blanche à l’automne avec une dextérité sans pareille. On ajoutera aussi que sa grande maison de la rue de Castiglione est la plus raisonnable de Paris à son niveau de […]...
Pierre Gagnaire booste le Fouquet’s Il gère ses restaurants à lui, de Paris à Londres et de Gordes à Dubaï, tout en veillant désormais sur les nouvelles destinées du Fouquet’s Barrière. Après ceux de Cannes, La Baule, c’est au tour de celui de Paris d’être revu à la manière Gagnaire, à l’aide de son complice […]...
Voilà un quadragénaire qui se porte bien, se renouvelle sans faire de vagues. Alain Dutournier, qui a créé a la demeure en 1974, a toujours le chic pour trouver des collaborateurs de qualité. On a connu ici Thibaut Sombardier, désormais parti pour la gloire chez Antoine. C’est désormais le jeune Clément Thouvenot qui s’y colle […]...
C’est mon trois étoiles de coeur. Celui aussi d’une bonne partie de la critique et d’un nombre important de gourmets qui se demande ce qui peut bien retenir le Michelin d’étoiler trois fois la grande maison d’Alain Dutournier. On vous a parlé maintes fois. L’hiver, avec la truffe dans tous ses états, le gibier, les […]...
C’est le troisième et dernier chapitre de mon périple dans les tables du coeur de Paris avec Shalom Kadosh. Si vous m’avez suivi chez Drouant et au Céladon, vous connaissez les impératifs du Bocuse de Jérusalem qui mange casher et donc ne doit pas céder aux poissons sans écailles, crustacés, viandes non abattues rituellement. Chez […]...
C’était le Pinxo St Germain, c’est devenu le Mangetout: une nouvelle table sud ouest genre bistrot contemporain, récitant des mets régionaux et malicieux. Il y a les chipirons façon pibales un brin aillées, les cuissses de grenouilles croustillantes relevées d’une sauce épicée, le coeur de saumon avec céleri rémoulade. Et puis les classiques landais comme […]...
Cette exquise demeure de l’est de Paris, sise en lisière de la place Daumesnil, et qui fleure bon la province, même si ses stucs sont ceux d’un vieux bistrot parisien, change sans bouleverser sa nature. Le jeune Jérôme Gauthier, formé ici même, vient de prendre les commandes de la maison, après le départ de Thibaut […]...
Un cadre résolument moderne et zen, dans l’ancien Restaurant des Beaux Arts, fameux pour sa collection de dessins de Ronald Searle (davantage que pour sa cuisine!), une équipe déjà bien rodée, des vins choisis, répartis par prix, des idées dans le vent, du sud ouest à gogo, des prix raisonnables: c’est le nouveau Pinxo rive […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.