Mes tables de prédilection et de découvertes, bonnes, géniales, décevantes, simplettes ou captivantes
Adrien Bucquet, qui a travaillé chez Mama Shelter à Paris comme contrôleur de gestion, et Manuel Dagens, qui était chef barman à l’hôtel de Sèze, ont créé cette petite table locavore et champêtre au coeur du vieux Bordeaux. Le décor de ce qui fut jadis la Salle à Manger a subi un gros coup de […]...
Gaël Morand, qui a travaillé comme responsable de marketing au château Haut Bailly, a fait de cet ex magasin pour un enfants une cave de grand style où il propose les vins de son cœur dans tous les terroirs. Les Creisses en Languedoc, morgon de Lapierre, bourgognes de chez Noellat ou Trapet complètent une carte […]...
Une institution qui n’en finit pas de rajeunir? C’est exactement cela. Jean-Michel Cazes, propriétaire de Lynch-Bages, qui l’avait rachetée en 2001, la confiée à sa soeur Sylvie, qui, a racheté le château Chauvin à St Emilion, anime l’agence d’oenotourisme « Bordeaux Saveurs » et préside la Cité des Civilisations du Vin. Côté tables, on a connu ici […]...
Depuis 2004, cette boutique (au 29) doublée d’un bar à tapas (au 35) qui fête l’Espagne sous toutes ses formes. Splendides jambons de Bellota, jolis vins d’entre Rioja et Penedes, sandwiches, bocadillos, tartines façon pinxos font se confondre vieux Bordeaux et Donostia. L’ambiance est joyeuse, le conseil d’Enzo et Anthony pertinente et la découpe du […]...
La Tupina à Bordeaux? C’est à la fois quarante ans de bonheur, la meilleure auberge d’auberge de France et la plus belle ambassade que le Sud-Ouest ait rêvée. Jean-Pierre Xiradakis qui créa le lieu sans savoir qu’il serait à la mode près d’un demi-siècle après a fait émules, notamment son grand ancien Michel Guérard qui […]...
Ils sont deux, Mary Henchley et Maxime Rosselin, formés tous deux de belles maisons – notamment Rostang, le Plaza-Athénée, Jean, rue St Lazare, à Paris – , formant couple à la scène, comme à la ville, racontant leur cuisine du marché avec entrain, jouant le brunch littéraire le dimanche, la gourmandise à tous les repas, […]...
So Bordeaux, so good: c’était la première édition, le week-end dernier, d’un festival gourmand destiné à faire des petits, rassemblant des grands et bons chefs, unis par l’amitié, la volonté de bien faire, de travailler ensemble à donner, simplement, du plaisir à tous. Ce fut le cas, sous la houlette de Stéphane Carrade, au Grand […]...
Grand chambardement au Grand Hôtel, ex Régent : on a fermé le Pressoir d’Argent, qui fut « la » table gastronomique et étoilée du lieu, et transformé la brasserie de l’Europe en lieu ouvert dit simplement « le Bordeaux », tout confiant les clés gourmandes de la maison à Stéphane Carrade qui fut, jadis, le chef doublement étoilé du Ruffet à Jurançon, […]...
Alan Geaam, vous connaissez? Cet alchimiste des saveurs, qui donne ses initiales à sa neuve maison, se veut « créateur de concepts » et anime l’Auberge Nicolas Flamel, vient de reprendre une table au calme, sis grâce au Marché Saint-Germain, qui fut jadis célèbre sous le nom de la Foux et de la haute figure joviale d’Alex […]...
C’était un bouchon oublié. C’est un lieu retrouvé, nettoyé, épousseté. Jean-Gabriel de Bueil, qui rachète avec son beau-frère Dominique Paul des tables de caractère dans Paris – il possède déjà Chez René, millésimé 1957, dans le 5e, le Bistrot de Paris, imaginé par Slavik, sur le mode Art nouveau en 1965, et, bien sûr, sa […]...
Trois types de saveurs – marocaines, françaises et fusion – se rejoignent dans la table ouverte, au patio face à la piscine intérieure, en terrasse et sous la galerie de la Maison Arabe. Le chef Emmanuel Crulli, qui a notamment travaillé au Moulin de Mougins du temps de Roger Vergé, joue là les saveurs de […]...
Il y a plusieurs palais Soleiman en un seul: un lieu de prestige, bâti pour le pacha de Marrakech à la fin du XIXe siècle, repris en 1971 par un homme d’affaires passionné de culture, le riche armateur Mustapha Segueni, dit « Fafa » pour ses amis, et que son fils Driss vient de reprendre, racheter, rénover […]...
La grande salle à manger avec son plafond haut et sculpté, ses musiciens, sa cheminée en bois et tadelakt, ses tapis sur sol de marbre clair, ses portes-fenêtres ouvrant sur la patio, sa douceur, c’est le restaurant marocain de la Maison Arabe. Un lieu ouvert uniquement le soir pour lequel travaillent en cuisine des « dadas » […]...
Les lecteurs n’avaient pas tort, qui, lors de mon dernier post sur le Zebra, se gaussaient un tantinet de la neuve orientation de la maison prise par Johan Derderian, le fiston de Patrick, le créateur des lieux. Celui-ci, en tout cas, a changé son fusil d’épaule, oubliant l’époque où la maison se cherchait des ambitions […]...
Charvet: Henri sans Benoît On croyait que Benoît Charvet avait pris le relais de papa Henri au Comte de Gascogne à Boulogne. Le voilà parti pour l’Alsace, créant, avec Michel Burrus, le restaurant Orient-Express, dans le cadre du musée du chocolat à Geispolsheim. Si bien qu’Henri, briscard des fourneaux, rempile et ré-endosse la veste blanche […]...
Ce bouillon balzacien a fière mine, garde son charme intact, ses boiseries, patères, miroirs, son service à l’ancienne, sa gentillesse proverbiale, celle de son accueil non stop de 11h30 à 22h, celle de prix mini. Où trouver ailleurs la soupe de légumes à 1 €, la truite aux amandes à 10 € et le poulet […]...
A 70 ans passés, après avoir passé le relais à son fils Benoît, Henri Charvet pensait déjà à sa retraite. Voilà Benoît parti pour l’Alsace, créant le restaurant Orient-Express, près du musée du chocolat, et Henri, vieux briscard, reprenant l’habit de cuisinier. Il fut étoilé à Aix-en-Provence, il y a plus de trente ans, propriétaire […]...
C’est la brasserie parisienne tel que l’imaginent les lecteurs d’Hemingway dans « Paris est une fête »: un lieu de vie, drôle, bruyant, avec ses deux salles animées, ses serveuses vêtues à l’ancienne, ses lignes Art déco, ses jolis luminaires, son banc d’huîtres en liminaire. Il y a l’ambiance de toujours, la carte à l’identique, les fines […]...
Jody Williams, New-Yorkaise de Paris, qui possède une adresse du même style dans West Village (42, Grove Street), a créé ce bar gourmand – qui se veut « gastrothèque »- (presque) comme chez elle, proposant des tas de petites choses exquises à grignoter du matin tôt aux heures raisonnables. Autant dire qu’on peut venir là boire un […]...
Marie et Maxime Vilatte ont ouvert, il y a deux ans déjà, cette petite table discrète, en lieu et place d’un café d’angle, perdu au milieu de nulle part et, en même temps, au cœur des choses, de ce XVe pour lequel Roger Caillois avait imaginé un « petit guide à l’usage des fantômes ». Il y […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.