Mes tables de prédilection et de découvertes, bonnes, géniales, décevantes, simplettes ou captivantes
Voilà le genre d’endroit dont j’ai tort de trop parler: à force de le louanger et d’en vanter les qualités sinon secrètes, du moins cachées, je vais finir par en gâcher le côté QG pour « happy few », dont il s’agirait de garder fidèlement l’adresse entre soi et soi. Mais, bah, lorsqu’on a le coeur généreux, […]...
Cette ambassade corse discrète du bas des Champs-Elysées avec son cadre néo-napoléonien dans le goût Garcia et dans les tons mauves a le chic bourgeois feutré. La cuisine qui s’y joue emprunte largement aux plaisirs de l’île de Beauté. Le menu du midi qui tourne autour de 20 € (entrée et plat ou plat et […]...
Voilà une table sûre, qu’on oublie – quoique pas tout à fait -, signée Guy Savoy, drivée en duo et avec talent par Jean-Paul Montellier, l’homme de salle, qu’on connut jadis au Bristol et Stéphane Laruelle en cuisine, qui, lui, fut à la Butte Chaillot. La maison a été portée au faîte de l’actualité en […]...
Christophe Moret vient d’arriver au Shangri-La, Samuel Lee l’avait précédé. Ce natif de Hong-Kong, qui exerçait au Shang Palace de Wenzhou, est depuis novembre dernier le chef exécutif du chinois étoilé de la maison. Les dim sum en finesse, les préparations aigre doux, les sauces XO pimentée, les cuissons douces et les mijotages lents comme […]...
Ce midi, jour gris sur la capitale, il y avait Jérôme Seydoux à une table dans un coin presque caché, Henri Proglio à une autre, Jacques-Antoine Granjon, présent quasiment tous les jours, encore à une autre, plus le juge Bruguière, juste au milieu de la grande salle… Bref, on sait que quand Paris n’a pas […]...
Philippe Labbé signe à l’Arnsbourg C’est fait! Ce natif de Troyes, formé, notamment chez Loiseau à Saulieu, revient dans l’Est. Philippe Labbé remplace Jean-Georges Klein aux cuisines de l’Arnsbourg à Baerenthal. Il oeuvrera avec une partie de l’ancienne équipe de cuisine, mais concoctera une carte qui mixera les idées de son prédécesseur et celles de […]...
Des produits vrais de vrais, estampillés made in Italia, des recettes à l’ancienne, de l’authenticité sans faille, des mets sans chichi d’aucune sorte, entre le veau fassone, la ribolitta florentine, la burrata des Pouilles, le culatello de Zibello, la truffe noire d’Alba, les tortelli comme à Mantoue, les tajarin comme au Trastevere à Rome, avec […]...
Il avance à pas comptés, vient d’arriver, mesure le lieu avec prudence. Il y a le Shang Palace pour les émois chinois, l’Abeille pour le grand art à la française et puis la Bauhinia, délicate maison sur deux étages avec sa mezzanine, en rouge et vert, signée Pierre-Yves Rochon, jouant Marie-Chantal chez les Malais. Le […]...
Le coup de coeur de notre avocat gourmet, Didier Chambeau, pour une nouvelle table du quartier de la Bourse. Si vous avez la mémoire qui flanche, il vous faudra peu d’effort pour retenir ce nom là. Il y a déjà sept ans, Damien et Catherine Moeuf avaient fait l’événement, rue Caulaincourt, avec leur « Café qui […]...
Ils sont deux copains, l’un de Naples, l’autre de Milan, qui ont ouvert ce « spuntino » contemporain: lieu de casse-croûte savoureux, dévolu aux pizzas fines, petites, exquises, délivrant 18 cm de bonheur à tous. Avec des ingrédients à fondre, de la fraicheur à revendre, des idées coups de soleil. On aime, sans mal, la « Crudo Re » […]...
Ce qui ressemble à un café (chic) de quartier est un vrai bistrot de copains. Nous sommes là face à l’Ecole Ferrandi. Aux commandes, Alexandre Taittinger, fils de Frantz, l’ex PDG de Campanile, sert le champagne familial, tandis que son associé et ami Charles César d’Amat veille sur l’ordonnance lieu. Aux fourneaux, le jeune Emeric […]...
L’Excelsior à Nancy? Un peu plus qu’une brasserie: un monument classé 1900, avec ses hauts plafonds à stucs, ses boiseries, banquettes, vitraux. Une sorte d’hommage éternelle à l’art nouveau façon Gruber, Majorelle ou Daum. Le groupe Flo l’a conservé avec soin, la dotant d’un service de classe, d’une équipe performante, bichonnant le décor, jouant l’anthologie […]...
Je vous ai dit, il y a quatre ans – eh oui, quatre ans déjà!- sur cette merveilleuse maison qui est sans doute la Rolls de la winstub. Le lieu existe depuis quelque trente six ans, animée avec maestria sans pareille par le roué Christophe Andt. Ce lutin rieur, qui est un goûteur redoutable et […]...
A Merkwiller-Pechelbronn, il n’y a plus de pétrole. Mais il y a les Limmacher. Dans ce qui fut jadis la capitale du pétrole en Alsace et dont il reste ici quelques souvenirs, plus un musée, la famille Limmacher a fait d’une ancienne grange modernisée, agrandie, une table de charme contemporaine. La jeune génération, Thomas en […]...
Ce pigeon-voyageur de la cuisine alsacienne, vous le connaissez par coeur ou presque. Glissons ici qu’on le suit depuis vingt ans au moins, d’Illkirch (le Cerf, le Foyer des Pêcheurs) à Ostwald (le Château de l’île), Cannes (« Mi Figue mi Raisin ») à Nice (le Palais de la Méditerranée), sans parler d’Obernai (La Table de Bruno, […]...
Il y a deux ans pile, on vous a tout dit de cette belle demeure: une ancienne ferme de trois cent ans transformée en 1973 en table de bon goût. La carte maison: une anthologie du goût alsacien. Le décor: un résumé de ce que l’Alsace peut proposer entre recoins cosys et salle plus nombreuses, […]...
Alain Angenost, notre correspondant de la côte, a eu le coup de coeur pour la nouvelle Réserve de Beaulieu, mise en relief par la baguette magique de Yannick Franques. La Réserve de Beaulieu? La perle de Jean-Claude Delion, qui est l’heureux et exigeant propriétaire de joyaux azuréens où le luxe côtoie l’intime, comme la Pinède […]...
Ils ont fait leur pelote en trois ans, sont devenus les seigneurs de Gundershoffen, à la croisée des chemins des Vosges du Nord et du pays de Nord, non loin de la zone d’activité de Merzwiller, dans un lieu qui devient, sur une circonférence minime, le plus gourmand d’Alsace et des lisières lorraines. De Baerenthal […]...
C’est la winstub modeste de Saverne, une alternative à sa grande voisine la Taverne Katz. Comme cette dernière, elle a le côté historique, quoique en version plus sobre – elle est, certes, plus récente -, ouvre désormais tous les jours, sert en continu, proposant avec une évidente bonne volonté les mets de l’Alsace de toujours. […]...
Pour une fois, on va vous la faire courte. S’agissant d’une maison qu’on a louangé maintes fois, mais qui s’apprête à vivre sa révolution, notons que nous avons fait là le dernier grand repas de l’année ici même, avant non pas la fin du monde, mais l’avènement du nouvel Arnsbourg. Les trois étoiles du Michelin […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.