C’est une histoire strasbourgeoise et récente, comme une bonne farce mitonnée par deux copains, Thierry Veil et Gilles Abécassis, qui se sont amusés à créer un concept très woodyallenien: comptoir de pâtisserie à l’américaine, déco amusante, slogans facétieux (100% fait main, % remise), histoire mythique montée de toutes pièces d’une fausse famille dite Bagelstein. L’essentiel: […]...
C’est un lieu de caractère et d’atmosphère, au bout de la rue de la Roquette, à côté de CheZaline et de la place Léon Blum, juste en lisière du boulevard Voltaire. On vient y grignoter l’air du temps, goûter les divers plats du jour qui s’enhardissent parfois dans la gourmandise à la mode. Le lieu, […]...
Pâtissier, chocolatier, confiseur, arrière-petit-fils de boulanger du nord de la France, élevé à Genève, Gilles Desplanches s’est peu à peu taillé un mini empire de bouche sous diverses enseignes (dont celle du P’tit Prince et de Prêt à Manger). Sa vaste boutique/salon de la rue de la Confédération au coeur du Genève commerçant et vivant […]...
Une brasserie tendance, jeune, vive, branchée, entre palaces (le Mandarin Oriental est de l’autre côté du fleuve) et boutiques chics, avec sa programmation musicale jazzy, son vaste espace, sa gaîté, sa gourmandise soignée: voilà ce qu’on découvre dans ce qui fut jadis une ancienne halle, puis un restaurant anodin. On boit à toute heure, devise, […]...
Exit Baci, table italienne surfaite dans une ambiance de café florentine. Place à Minimes, brasserie de charme, chic et gourmande. Aux commandes, Alexandre Chapon et Thierry Costes qui ont sorti leur artillerie attractive: décor baroque, chromatismes joyaux, jolis luminaires, tables de marbre et recoins, le tout signé d’un duo féminin, Elisa Weygand et Aurore Lanternier, […]...
C’est un café sur l’avenue, entre le Ranelagh et la Muette, un café qui eut son cachet ancien et s’est doté il y a deux mois d’une déco neuve et rutilante, avec du velours rouge, de la brique au mur, des banquettes et une carte attrape-tout, histoire de jouer la brasserie tendance. Et de nourrir […]...
Ariégeois de Saint-Girons – tiens, tiens, on le disait avec Cyril Lalanne de la Cerisaie, les Ariégeois deviennent à la mode – et glacier artisan de talent à Caumont, il a appris le métier avec son père, avant de faire des stages chez Lenôtre. Philippe Faur a fait d’une boutique moderne du coeur de Toulouse, […]...
Si vous avez vu « Fauteuils d’Orchestre » de Danièle Thompson, vous connaissez le lieu. Au moins, l’emplacement. L’enseigne a changé: c’était le bar des Théâtres, c’est devenu le Bar de l’Entracte et on se rend mieux compte alors qu’il s’agit du prolongement de l’hôtel Montaigne, propriété du magnat de la restauration parisienne Jean Richard (Marius et […]...
Caroline et Emilie Terrini, deux soeurs qui travaillent la main dans la main ont fait de leur taverne cosy avec ses recoins discrets, mais colorés, ses tableaux à l’ancienne, ses tables anciennes, le QG de charme des amoureux de la station. Benoît Launay de Radio Val d’Isère, qui en est un fan assidu, en a […]...
Jules Terrini tient ce rendez-vous de la station, où moniteurs et skieurs se retrouvent l’après-midi. Petits plats, planches, paninis, tartiflette, lasagne, nems et sushis, proposés par un service charmeur, se goûtent sur le pouce et s’arrosent de boissons variées....
Ce bistrot à vin moderne est l’annexe simplette mais sympa et assurément gourmande de l’hôtel le Savoie. On goûte des plats supervisés d’assez près par Alexandre Fabris, le maestro du grain de sel, jolies entrées (verrine de foie gras, salade fraîcheur, tartiflette revisitée aux diots), plats sérieux (cabillaud à l’unilatéral, souris d’agneau miel et gingembre, […]...
Moderne, drôle, au coeur du village: ce bar annonce la couleur. On joue ici les folies de la station, mais version sage. David Rivière, qui est passionné de vins et reçoit avec gentillesse, a créé ce salon (de vins et de dégustation) qui propose omelettes, crêpes, petits plats, à une clientèle de skieurs déjantés ou […]...
Certes, le vieux Boubou, qui créa la maison qui porte son nom, n’est plus de ce monde, mais ce rendez-vous de la station, sis entre la poste et l’école de ski, perdure dans la continuité et la bonne humeur sous la houlette de Valérie et Laurent Richet, qui tenaient la Marmite à Rungis. On vient […]...
Sa boutique est le carrefour gourmand de la station. On vient pour la pause sucrée, faire ses courses, prendre le croissant du matin, comme grignoter les délices de l’après-midi, lire le journal et acheter son « gâteau de voyage ». Bref, la maison Chevallot est plus qu’une simple vitrine de la gourmandise sucrée d’ici: le lieu où […]...
La demeure date de 1728 Ce fut, jadis, le noble hôtel Mazin Lafayette, bâti par Antoine Mazin, architecte militaire de Louis XV, avant d’être transformé en restaurant vraiment pas comme les autres par Jean-François Chuet. Yang Lining, qui jouait de la cithare, avant de se pendre d’amour pour ce lieu hors norme, le gère en douceur, avec […]...
Ce glorieux vestige des Halles du temps de Zola riche de ses fresques en céramiques a été repris par Christophe Constans qui a lui a conservé son bel esprit d’époque et lui a redonné son nom d’origine (ce fut un temps le Christ’Inn). On vient pour le cadre, les céramiques sur le thème des halles […]...
Les fous de rugby du quartier (de Jean-Luc Poujauran à Stéphane Jego de l’Ami Jean) sont aux premières loges de ce café/brasserie qui propose des boissons fortes ou douces, des grignotages toute la journée, les petits déjeuners copieux du matin comme les collations solides (entrecôte solide ou champignons persillés) à l’heure des repas. Bref, la […]...
C’est le Demel de Lisbonne: un vieux salon de thé au cadre émouvant, avec ses stucs 1900, ses luminaires années 50, ses étages, salons, murs blanc crème, qui propose une pâtisserie portugaise aux airs Mitteleuropa. Pastel de Nata, gâteaux de Noël aux fruits confits, mais aussi beignets à la crème pâtissière dits boules de Berlin […]...
C’est le plus vieux café de la capitale portugaise, millésimé 1782, face à la grand place du Commerce et à ses arcades – que Valéry Larbaud considérait comme « le plus bel esplanade d’Europe ». Fernando Pessoa en avait fait son second bureau. Il y possède toujours sa table et ses livres, en un coin illustré par […]...
Rien de plus central, à Sintra que la Pastelaria Padaria qui fait à la fois café, boulangerie, confiserie vend les exquises pâtisseries locales à la pâte d’amande et au fromage, comme les traditionnels Pasteis de Nata. Un expresso au comptoir, une pause sans heurt, pile face au palais-musée et à la place de la République, […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.