Ce mastodonte années 1960 figure au « top » du luxe à Tel-Aviv face à la mer. Le hall a le chic daté de son époque, les chambres sans être grandes sont confortables et fonctionnelles, offrant de fort belles vues sur la plage et la ville, surtout depuis les derniers étages. Les ascenseurs sont parfois un peu […]...
Sur le vaste patio où trône l’hôtel de ville signé Jean Nouvel, ce grand ensemble façon blockhaus moderne est bien pratique. Il y a ces espaces clairs et modernes, le coin sauna, la piscine, les chambres bien proportionnées avec leur mobilier design néo-années 1960 assez réussi. L’ensemble, qui fait dans la sobriété et le minimalisme, […]...
Voilà enfin une mauvaise adresse à Florence, idéale à conseiller à votre pire ennemi en visite dans la capitale de la Renaissance pour qu’il passe une soirée bruyante, coûteuse, peu gourmande et prétentieuse. On exagère? A peine… La situation, certes, sur l’Oltrano, au coeur du Rione San Frediano, avec sa vue en terrasse sur le […]...
Cette « auberge des quatre chefs » est le bistrot à la mode de Vérone lancé par Gianfranco Perbellini, le deux étoiles d’Isola Rizza, avec quatre de ses disciples. Le lieu est simple, clair, ouvert. Le menu est une affaire, les tarifs sages et tout ce qui se délivre ici sur le mode du classique revu au […]...
Une salle design, sur le mode néo-années 1960, sous une façade classique: c’est le Marignan des Richard, qui possèdent beaucoup d’établissements du côté des Champs-Elysées, du Berkeley à l’hôtel Montaigne, en passant par Francis et Marius & Jeannette. L’hôtel fut célèbre pour y avoir abrité le Spoon d’Alain Ducasse et la Table du Marché de […]...
Jean-Pierre Espiard, notre tailleur chic, a essayé le Vraymonde, la table rutilante du neuf hôtel Buddha Bar. Il n’a pas vraiment aimé. Il dit pourquoi. Ecoutons-le. Ce devait être l’un des événements parisiens de la rentrée, dans un ancien hôtel particulier XVIIIe revu en boutique hôtel signé de l’équipe du Buddha Bar. Et c’est un […]...
On vous en a parlé en mars, dès l’ouverture. Depuis, ce qui y était le petit burger sympa de Nord Auteuil est devenu un QG prisé. On pensait que le service allait devenir plus « pro » et que es prestations allaient être tirées vers le haut. Las! Le petit Paul Poirier, aux commandes de la maison, […]...
Bon, c’est vrai, le lieu historique – celui d’une ancienne abbaye royale avec son cloître devenu un hôtel moderne avec des actionnaires fameux, dont l’acteur Jean Reno – est magique dans la lumière du soir. Il y a le moment où les lampadaires s’allument face au lac, où tout s’oublie ou se pardonne. Ou presque. […]...
Déjeuner de soleil à l’Ermitage. Le plat du jour ? Des côtes d’agneau avec sa cocotte d’épeautre. « Un risotto d’épeautre ? » se hasarde-t-on à demander. « Non, de l’épeautre cuit au beurre », nous répond on. Après examen, on se rend bien compte qu’il s’agit d’un très honnête risotto d’épeautre au jus de viande. Le poisson du jour ? […]...
C’était, dans les années 1990, sous l’égide du Normand naturalisé Vaudois Gérard Rabaey, le deuxième trois étoiles suisse, après l’illustre Frédy Girardet. Le jeune Stéphane Décotterd, qui travailla chez lui durant dix ans a repris la maison dans la discrétion il y a plus de deux ans. Certains arguent, comme tel directeur de palace de […]...
Évidemment, la terrasse avec vue sur le lac, les vignes, le Léman est un bonheur. Gâché, hélas, par un accueil revêche et peu souriant, le « non conseil » probant sur le vin dans un village pourtant vigneron avec un garçon qui croit tout savoir et vous sert votre bouteille de vin en carafe en vous interdisant […]...
C’est un curieux retour à Paris, après un beau voyage en Italie. On prend la pause près des Champs-Elysées à une terrasse chic signée Costes (Jean-Louis). Il y a là un air de fusion gentillette, une nouvelle directrice, la gracieuse Carlotta Sblano, entraperçue à l’Avenue, un service féminin souriant et sympathique, mais qui conseille un […]...
« Bert’s, le café contemporain« : dit l’enseigne gentiment prétentieuse. Juste avant de prendre le vol Air France pour Florence, on se risque à prendre des paninis dans ce comptoir-lounge au look contemporain géré ici par Elior. Le service est gentil tout plein, les prix délirants pour une qualité médiocre. Les prestations ? Risibles. Le pain toasté […]...
Allez, je ne suis pas du genre à brûler ce que j’ai adoré. Et vous savez bien que ces Lyonnais, rue St Marc, signé Ducasse, est mon bistrot préféré à Paris. Mais, comme dit Dalban dans les Tontons Flingueurs: « quand ça change, ça change, faut pas se laisser démonter« . En fait, rien ne change vraiment […]...
C’était Rue Le Bec, une demeure ouverte et moderne, drôle, vive et vivante. Le petit Nicolas s’est exilé en Chine. Repris par le groupe Cardinal, le lieu peine à retrouver une vie à soi. L’éclairage, le soir, est patibulaire, le jeune service ne semble guère croire à ce qu’il sert. Quant au jeune Julien Ducôté, […]...
Une victime du Michelin, qui, en Italie, couronne le plus souvent des cuisines jouant davantage la prise de tête que l’enracinement ? Il y a de cela… Voilà Pino Cuttaia, 45 ans, revenu dans son bourg natal créer sa demeure, imaginant sa cuisine créative après ses classes dans le Piémont, notamment au Sorriso de Luisa Valazza, […]...
C’est une maison historique sinon mythique, créée en 1950 par Bartolo Memola. 63 ans après, Aurélie Carron, la petite fille du fondateur, a rénové la demeure, nettoyant le cadre et la façade, installant une terrasse chauffée, gardant la fresque d’origine et surtout le beau four en céramique brûlant au charbon de bois où se mitonne […]...
Evidemment, on n’a pas encore tous les résultats sur la table, mais avec les premières deux étoiles annoncées, on comprend, que, hormis le promu à trois étoiles Arnaud Donckèle, qui revoit le terroir d’éblouissante façon, la plupart de ses autres promotions vont dans le sens d’une cuisine métissée, voyageuse et de laboratoire qui tourne délibérément le […]...
C’est un café sur l’avenue, entre le Ranelagh et la Muette, un café qui eut son cachet ancien et s’est doté il y a deux mois d’une déco neuve et rutilante, avec du velours rouge, de la brique au mur, des banquettes et une carte attrape-tout, histoire de jouer la brasserie tendance. Et de nourrir […]...
Gentil, mais pas terrible : c’est le nouveau Père Léon, créé en 1905, place Esquirol, façon bar cave par Léon Sentenac, revu moderne, en hôtel zen et fonctionnel, par le petit fils de la maison, doublé d’une brasserie sur deux étages. Il y a les chambres sobres et étriquées, la bonne literie, le service minimum (pas […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.