Depuis 1930, les Hugueny-Rimet sélectionne et torréfie quelques uns des meilleurs cafés de Corrèze. Ils viennent de bouleverser la donne de leur maison en proposant sur deux étages cafés, thés, chocolats, glaces, gaufres. Le lieu est coloré, la terrasse prise d’assaut au premier rayon, le service vite débordé et a bien du mal à suivre […]...
Il y a du mieux chez ce Flo franchisé (par Autogrill) sis au coeur de la gare de l’Est, en lieu et place d’une ancienne consigne, que nous avions visité à ses débuts. Le service est désormais rodé, gentil tout plein, la déco de la salle du fond bien mise sur le mode Art déco. […]...
Le comptoir en zinc, les fauteuils en velours cosy, la jolie devanture ont de l’allure. Voilà l’un des cafés d’angle les plus courus de l’avenue Mozart, gourmande et commerçante. Las, l’accueil pourrait être plus souriant, le café (signé Richard) moins amer, le verre d’eau proposé automatiquement. Mais il y a là une sorte de j’enfoutisme […]...
Cette institution, tenue avec fermeté par Arrigo Cipriani depuis plus d’un demi-siècle, a bien du mal à tenir son rôle. Le style de la maison est vieillissante, le cadre identique à ce qu’il fut et, seuls les prix – les taglioni au gratin à 45 €, le foie de veau à 65 € et la […]...
Le lieu est sublime, l’île magique, avec ses deux églises, son pont du diable, ses jardins. L’hôtel a gardé le charme du passé avec ses cinq chambres simples, mais coquettes. Le cadre enchante. Hemingway l’aima, tant la profusion de clientèle américaine prête à tout pardonner. Les descendants de Giuseppe Cipriani – qui créa la demeure […]...
Un hôtel, un mythe, entre le kitsch d’un décor baroque et les souvenirs émouvants d’un musée ouvert: tel est le Danieli qui égrène ses périodes de construction(s) et de redécorations (s) de 1400 à nos jours. Il y a les suites dédiées à (ou dit « inspirées par ») Garbo ou d’autres, les chambres revues par Pierre-Yves […]...
Le lieu, beau, certes, luxueux, sans doute, design aussi, et coloré, sous la patte du concepteur Pierre Yovanovitch (les toilettes valent notamment le détour). Mais la table pêche un peu. Je vous en ai parlé, pas vraiment en bien, en octobre dernier. Mon vieux pote Albert Nahmias m’y a ramené avec force arguments d’amitié. J’y […]...
On connaît le lieu: un café néo-art déco avec ses luminaires artistes et son carrelage de mosaïques, mais aussi son enseigne italienne dédiée à la cuisine créative. La nouveauté: le suédois Peter Nilsson a quitté la maison pour revenir dans son pays. Il a été remplacé au pied levé par le chef Luigi Nastri venu […]...
Bon, c’est vrai, si l’étal des halles est superbe, l’accueil est ou vague ou maladroit ou incompétent ou usinaire. On peine à vous expliquer si « vraiment » les pigeons viennent du Lauragais ou les volailles de Chalosse. Et la boutique, juste en face, est moderne, bien fournie, quoique pas toujours vantée avec le bon conseil. Reste […]...
Des réparations (dont une curieuse avec la 2e étoile retrouvée de Jean-Marc Banzo à la Villa Madie… qui n’y est plus depuis quelques mois… et a été remplacé par le discret Dimitri Droisneau venu de la Réserve à Beaulieu), celle, plus efficace, même si on comprend guère l’aller-retour fait ici même de Jean-Marie Baudic revenue […]...
C’était le Chèvrefeuille, puis la Fleur de Sel, enfin le Toqué. Régis Toulet, qui, après avoir fait ses classes chez Lamaze et Mazagran, a transformé cette table charmeuse sise sur une rue montante en boutique traiteur avec son salon fumoir. Il y a la salle avenante et moderne, où l’on peut goûter les bocaux du […]...
Notre correspondant lorrain, Sylvain Knecht, en goguette à Paris, a redécouvert la Maison Mère, que nous avions chroniquée à ses débuts. Laissons-lui la parole. Dans le registre des vieux ateliers réinvestis, cette Maison Mère ne manque pas d’allure avec ses faïences blanches murales, son carrelage en béton lissé au sol, ses tables façon industrielles des […]...
J’y ai cru. Lorsque mon révéré collègue Maurice Beaudoin a publié un article dithyrambique dans le Fig Mag’, en signalant l’arrivée d’un nouveau chef venu de l’empire Ducasse, Pierre Sahut, je me suis empressé d’y réserver, emmenant avec moi mon vieux pote Henry Marionnet, l’artiste du gamay de Soings en Sologne. De fait, le gars […]...
Recréation d’un mythe – un peu mangé aux mites – au coeur du neuf centre commercial Beaugrenelle. Pour faire vite, on dira que la maison – qui s’inspire vaguement de l’ancien Bermuda Onion de Patrick Derderian, qui se trouvait dans l’immeuble en face, en reprenant carrément son nom – est en rodage. Il y a […]...
Les Deux Magots, juste à côté, sont fermés pour une date indéterminée. Le Flore n’avait pas besoin de ça pour être bondé comme un wagon de métro à l’heure de pointe. Le service est plus sportif qu’amical, davantage énergique que complice. Honneur aux serveurs qui parviennent à descendre du premier sans casser de porcelaine. Pour […]...
Cette superbe boutique dédiée aux vins et aux alcools dans leurs grandes largeurs, annexe rive gauche de l’emblématique Maison du Whisky de la rue d’Anjou dans le 8e, promeut, en vitrine et en casiers, single malts écossais ou japonais, rhums, sakés,tequilas, armagnacs et cognacs de tout style. Le choix impressionne et le design de la […]...
Didier Chambeau, notre avocat gourmet, n’a que très moyennement apprécié la nouvelle table de Bertrand Grébaut. Il nous dit ici pourquoi. Ecoutons-le… Quand un jeune chef devient mythe … Dans cette partie de la rue de Charonne, l’empire Grébaut s’étend. On traverse déjà Paris pour courir chez Septime, bravant une redoutable attente pour avoir la […]...
Le lieu est amusant, le décor industriel, les toilettes (au premier) déglingues, le sourire est plein de bonne volonté même s’il a du mal à sourire, le gérant a l’air épuisé, la carte est gentiment prétentieuse avec quelques jeux de mots amusants et la cuisine pourrait être pire. Soyons honnête: on s’amuse ici, dans le […]...
C’est un lieu mythique, prisé par le cinoche (souvenez-vous de « Voyages avec ma Tante », « les vacances de Mister Bean » ou « Nikita »). Fresques sur le thème du voyage Paris-Méditerranée, cuivres et banquettes sont intacts, même si les sièges sont un brin défoncés, sur les tapis de sol ne sont pas de première fraîcheur. L’essentiel? Le lieu […]...
Tout Tel Aviv y cherche une place de haute lutte. Ma copine Valérie Abécassis d’I24 News y voit, sans rire, « le meilleur des chefs israéliens« , dans son « Tel Aviv Cheap & Chic« . Le cadre est éclectique, amusant, au rez de chaussée d’une demeure années 20, avec ses espaces divers, salle bruyante, musique pop et clim’ […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.