C’est jour de marché à Sion. La grand rue dite du Grand Pont est bondée. La terrasse de l’historique Cheval Blanc, repris il y a près de trente ans par les Grosjean, aussi. Il faut dire qu’elle a belle mine, donnant l’illusion que la mer n’est pas loin. Cette dernière est même dans l’assiette, à […]...
Ce n’est pas le pire restaurant des Alpes. Ce n’est pas le meilleur, loin de là. Il y a la situation en contre-bas de la station intermédiaire du téléphérique qui monte vers Cry d’Er, la vue sur le Mont-Blanc et le Cervin, la gentillesse de l’accueil, la bonne volonté du service. Le pinot noir Saint-Guérin […]...
Des boutiques de chef, à la fois gourmandes, alléchantes, savoureuses et avenantes, on en a vu des tas et des tonnes. Mais une échoppe à la façade rédhibitoire, avec son intérieur froid, ses produits épars et franchement mal vendus, ses condiments et petits apéros absurdes (noix de macadamia, rose et sumac) et ses propositions de […]...
De bons amis colmariens nous avaient prévenu en douce (n’est-ce pas Francis Staub ?): la maison Stucki, ce n’est plus ça et joue le grand n’importe quoi. La demeure se cherche une âme, depuis le décès du grand Hans, qui donna son nom et ses deux étoiles à cette demeure années 1925 du parc du Bruderholz, […]...
On a connu les Schürmann dans le faubourg de Riehen, où ils tinrent jadis la belle table sobre et étoilée, face ou presque à la fondation Beyeler. Depuis neuf ans, ils jouent les sentinelles gourmandes du quartier un tantinet excentré de Gundeldingen, dans une ancienne fabrique de rubans transformée en comptoir moderne et gourmand, avec […]...
Bon, je sais, voilà le genre d’hôtel que je ne recommanderai pas forcément si, au détour d’un voyage de presse, il ne m’arrivait d’y dormir. Il y a les failles de l’accueil, l’absence de qui que ce soit, le soir, à la réception, l’inconséquence de la « concierge » qui, le jour de votre départ, de libérer […]...
Zurich, gare de transit vers l’Autriche depuis l’Alsace, offre de belles vitrines gourmandes. Mon ami d’un demi-siècle, Maximilien Teicher, élevé partiellement à Strasbourg, natif de Munich, et psychologue gourmand helvète, qui ne manque jamais l’occasion de me rapporter une boîte de chocolats Sprüngli, avait voulu m’honorer en me conviant dans le plus chic des restaurants […]...
Le lieu, sur son promontoire, domine le lac, a l’allure des grandes pensions début de l’autre siècle où l’on prenait le frais, jadis, face aux montagnes et à l’eau. Les avertissements, sous plastique, indiquent qu’on peut prendre l’ascenseur ou l’escalier pour monter à la réception ou qu’il faut « libérer les chambres à onze heures« . Bref, […]...
C’est le brunch tendance du dimanche à Paris, là où il faut être. Tenez, ce midi, Vincent Cassel et Monica Bellucci sont là avec les enfants (ce n’est pas une blague, ils sont juste derrière moi). A la table à côté, on me salue avec le sourire – un salut que je rends bien volontiers, […]...
Voilà un guide, prétentieux dans son propos (« oubliez les guides compilés par de mystérieux spécialistes (…) cet ouvrage a été réalisé par de vrais initiés« ), genre fourre-tout, galimatias mondial, que vous pouvez boycotter, zapper, déchirer, jeter, à moins de vous en servir comme oreiller (un peu dur, certes) sur la plage. Il est épais, plutôt […]...
La boutique rutile, mais elle est quasiment vide. On comprend vite pourquoi. L’enseigne est prétentieuse (The Food Society Madrid… et ta soeur!). L’accueil est grincheux, les photos interdites, les prix prohibitifs, l’ambiance froide. Les produits? Une collection de ce qu’on trouve un peu partout genre « épicerie de luxe espagnole », avec ses jambons recouverts de tissus […]...
Il est le jeune loup moderniste des bars à tapas de Cacérès. Après avoir travaillé chez quelques grosses pointures de son pays (Akelare, Mugaritz, les frères Roca), José Miguel Rubio s’amuse à revoir la cuisine ibère à sa façon ludique. Sur la place principale de la ville, qui abondent en tables de toutes sortes, il […]...
C’était la table douce, copain/copain, proche du port de Deauville, façon Claude Sautet, avec son mobilier de brocante, son ambiance délurée, ses risotti en folie, sous la houlette de Michel Saggioro. Le bon Michel a vendu à André Lemarié. Et ce jeune ancien du Normandy local, de la Cantine des Gourmets à Paris et de […]...
Cette adresse paradisiaque sur son bout d’île, à fleur de Seine, en lisière du Parc St Germain d’Issy-les-Moulineaux, on vous en avait parlé méchamment il y a quelques années. C’était au tout début de ce blog. Depuis, le groupe Bertrand a repris la concession de cette grande maison 1900 avec verrière, jardin, salons, qui fut […]...
La boutique gourmande est l’une des plus réussies du récent centre Beaugrenelle, face à la Seine et à la Maison de la Radio. Mais si le décor a de la gueule et le service est sympa, les glaces sont pile comme elles le furent toujours dans cette grande maison industrielle: uniformément fades, platement standardisées. L’enseigne […]...
C’est la maison institution du coeur de Lyon, près de la Bourse, à deux pas de l’Hôtel de Ville, là que l’office du tourisme vous enverra acheter vos quenelles. Celles sont fines, moelleuses, juste à réchauffer chez soi, à servir avec la sauce Nantua. Petit problème, l’accueil pourrait être plus sympathique, le service nettement plus […]...
La Maison Mariage Frères qui a essaimé dans Paris a créé un bel espace néo-colonial au coeur de la piétonne et gourmande rue Montorgueil, avec son choix de mille thés variés, noirs, verts, rouges, ses jolies théières en fonte, céramique, porcelaine, mousseline de coton, ses bonbons, confitures, cakes, chocolats ou miel. La décoration est réussie, […]...
Ce petit bistrot moderne d’Auteuil Nord, sis au bas de l’avenue Mozart, on vous en a parlé très vite. Le lieu est à la fois sympathique, drôle, branché sur l’air du temps (nos amis du Fooding l’ont même épinglé à leur tableau d’honneur). Bref, c’est vite devenu le rendez-vous jeune de ce bout de 16e. […]...
Il a réouvert il y a quelques mois. On l’a revisité en plein état de grâce. Il lui faut désormais se roder, motiver son service, qui semble un peu ramolli, surveiller le café servi (pas vraiment génial, notre expresso de l’autre samedi), proposer un jus d’orange frais, au lieu d’un banal jus industriel, veiller aussi […]...
Namur à Metz? C’est un peu de l’esprit pâtissier du Luxembourg, fameux depuis 1861 dans la capitale, chère à la cour grand ducale dont il est fournisseur depuis belle lurette, repris par les Nickels en 1974, dont l’annexe messine, face au marché couvert et à deux pas de la cathédrale, existe depuis 2005. On glissera […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.