Château Thivin : un côte de brouilly mythique et légendaire. Pour Jean-Gabriel de Bueil de Georges rue du Mail, qui en est fan absolu, c’est le « Rayas du beaujolais » – une comparaison audacieuse avec le plus élitiste des châteauneuf du pape ! Le domaine démarre avec l’ancêtre Zaacharie (avec deux « c ») en 1870, qui l’acquiert […]...
Une très bonne table à Villefranche-sur-Saône : le bistronome, tenu avec bonhommie par Frédéric Baggieri. On y découvre la cuisine vive, légère, savante et bien rythmée d’Aurélien Mazard. Ce natif de Roanne, formé chez Gilles Etéocle à la Poularde de Montrond les Bains, est passé à l’Oustau de Baumanière sous la gouverne de Jean-André Charial, […]...
Elle est, depuis cinq ans, l’autodidacte de choc du Coq de Juliénas, où nous connûmes jadis Claude Clévenot, puis Jean-Paul Lacombe. Le lieu, sur la grand place du village face à l’église, a du caractère, du cachet, du raffinement, joue le bistrot sophistiqué avec sa déco soignée, son comptoir, ses tables en marbre. Marie Dias […]...
Frédéric Vardon ? Il est le sérieux incarné. Trône au dernier étage d’un immeuble haussmannien ouvert sur le ciel de Paris. La manière du gars Frédéric, natif de Flers dans l’Orne, élève des trois Alain (Dutournier, durant deux ans et demi, Chapel, chez qui il passa six ans, enfin Ducasse durant quatorze ans), il n’a […]...
En sortant de Pristine, traversez la rue de Maubeuge , allez faire un saut chez @lesflaconneurs : Emmanuel Imbert, natif d’Avignon et qui a conservé son bel accent chantant, y vante toute sortes de vins de qualité qu’il propose aux gourmets particuliers, passionnés de bons crus, comme aux restaurateurs des grands environs dont il compose […]...
Lui est de Nancy (on l’a connu à la Poul’ange), elle de Luxembourg où ils se sont rencontrés au Bazaar. Il a aussi œuvré dans le groupe Ducasse. Michelle Primc et Jérémy Grosdidier ont ouvert, avec Pristine (« primitif » ou « parfait » en anglais) rue de Maubeuge dans le 9e, non loin de la Gare de l’Est […]...
La dernière belle surprise franco-nippone du 16e – qui est peu avare du genre – se nomme Kenichi dit « Ken » Yamamoto. Ce quadra discret, ancien du château Robuchon à Tokyo, de Leï Mouscardins au temps des 2 étoiles avec Laurent Tarridec à Saint-Tropez, du Passiflore avec Roland Durand ainsi que Relais d’Auteuil avec Patrick Pignol, […]...
Après douze ans à Val d’Isère, où il jouait à la fois la table gastronomique, avec deux étoiles, et le bistrot chic, puis une rupture consommée avec l’ex-propriétaire de l’Atelier d’Edmond, Benoît Vidal est descendu de sa montagne pour s’installer à Annecy-le-Vieux. Ce natif de Perpignan, formé jadis chez Michel Guérard et Michel Trama, qui […]...
On vous a souvent parlé de ce bouchon lyonnais de luxe dont on vous souvent assuré qu’il était « le » meilleur bistrot de Paris. On ne va pas changer de point de vue, au moment où Victoria Boller y affirme sa marque. Cette pure lyonnaise, élevée dans le Beaujolais, ancienne élève de l’école hôtelière de Thonon-les-Bains, […]...
Laura Hatt et Maximilien Mosbach, alsaciens originaires – respectivement – d’Achenheim et de Marlenheim, formés tous les deux au Cerf chez les Hussser, passés également au refuge de Solaise à Val d’Isère, au Café Brunet et La Brasserie Brunet avec Laurent Petit à Annecy-le-Vieux et Annecy, ainsi qu’à la table d’Edgard au Lausanne-Palace de Lausanne, […]...
Au rez-de-chaussée d’une maison de village, dans un quartier résidentiel d’Annecy, Aurore et Olivier Vitte, tous deux natifs de Seine-et-Marne, ont créé un bistrot très civilisé – « bistro » qu’ils écrivent à la russe, comme « vite » en langue slave, ainsi que s’écrièrent les cosaques débarqués à Paris en 1814 et réclamant prestement à boire au comptoir. […]...
Elle a repris la Maison des bois, devenue le hameau de mon père sous sa houlette. Elise Veyrat, 26 ans, formée à l’école Vatel, passée en salle au Grand Hôtel Loréamar de Saint-Jean-de-Luz, et en Angleterre, côté Cornouailles, au Idle Rocks & St Mawes Hotel, enfin en cuisine chez Paul Bocuse à Collonges-au-Mont-d’Or, a simplifié […]...
C’est la table gastronomique de l’hôtel spa au coeur du village. Elle n’existait pas à l’origine, a été imaginé, logée, bâtie en lieu et place de cinq chambres et suites, au premier étage, avec sa cuisine particulière, ses recoins cosys, son bois omniprésent et chaleureux. Aux fourneaux, le jeune Alexandre Cieselski, ancien de chez Georges […]...
Le Cent 74 au Grand Bornand ? La maison moderne mais de charme de Jérémy Bibollet et Maxime Nait-Chalal. Le premier a fait carrière dans la mode avant d’être berger, le second a oeuvré dans l’hôtellerie de luxe, notamment le groupe Hilton. Ils ont racheté la table d’un hôtel tout voisin, ont embauché la jeune […]...
Un chalet de charme, avec ses huit chambres cosys, montagnardes, boisées, dont trois suites de grand style (Coeur, Peille, Ours) avec douche, balneo, terrasse et vue sur la montagne, un « concept store » avec son grand choix de vêtements néo-alpins, plus un tabac-magasin de journaux, un spa et un bar qui fait aussi goûters gourmands, dînettes […]...
C’est une étape de montagne, sur la route d’Annecy vers le Grand-Bornand, la porte d’entrée du massif des Aravis. Charline Camazzola et Adrien Pollet, jeunes Savoyards qui se sont rencontrés à l’école hôtelière de Thonon-les-Bains, ont repris avec allant ce qui se nommait le Cabanon. Jouant la déco montagnarde, épurée, mais boisée, ils imposent leur […]...
On vous a déjà parlé d’Erwan Blanche et Sébastien Bruno, ces deux copains/artistes, anciens de chez Ladurée, qui ont fait de l’ex boulangerie Charlot un lieu de qualité et de grand goût. On vous a vanté, également, leur livre de recettes où ils livrent quelques uns de leurs bons tours et de leur secrets. Mais, […]...
Voilà une demeure que l’on suit de longue main. J’y ai même rédigé mon premier papier gastronomique en vantant les mérites du petit menu de l’époque, de la vaillante cuisine du patron d’alors, le glorieux Michel Piquart, dont la carte des vins était un monument à prix souvent copains. Le lieu, genre bistrot années 1950, […]...
Cette maison, on l’a connue à ses débuts ce fut là que commença l’aventure de Jean-François et Elodie Piège en duo, avant qu’ils ne bâtissent leur petit empire : le Grand Restaurant, bien sûr, mais aussi la Poule au Pot, le Clover Grill, l’Epi d’Or, le Clover Gordes, Mimosa, plus le Clover Bellavita à Taïwan. […]...
Ils ont 64 ans à eux deux, se sont installés en (toute) proche banlieue, racontent les produits du marché et les idées de saison avec malice. Le nom de leur « Café César » est emprunté au fils de l’un qui est le neveu de l’autre. Vous l’avez saisi : le chef Charles Boixel, 34 ans, mais […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.