Vu de l’extérieur, c’est un bistrot d’angle aux airs de café parisien, anodin, sans histoire. Le nom amuse: Crom’exquis. Le sous-titre intrigue: Pierre Meneau. Eh oui, le fils de Marc Meneau de St Père sous Vézelay, passé, outre les cuisines paternelles, chez Michel Guérard à Eugénie, ouvre, comme un grand, cette table à son nom, […]...
« Quoi de neuf ? Que du vieux…. », dit l’adage. Chez Bocuse, tout change et rien ne change. La soupe de truffes VGE, la nage de homard en gelée, le rouget en écailles de pommes de terre croustillantes, le sorbet au vin rouge dit « granité des vignerons du beaujolais », la volaille de Bresse à la broche, avec […]...
C’est la découverte lyonnaise du moment au coeur de la presqu’île. Aux commandes: Guillaume Monjuré, qu’on connut à Paris, chez Goupil, dans le 17e. Ce Tourangeau, ancien de chez Vigato et Roellinger, s’est rallié à Lyon par amour pour Chrystel Barnier, originaire, elle, du Vercors, qui a travaillé à la Mamounia, au George V, chez […]...
Son frère François est le maire de Dijon – et le président du groupe PS au Sénat. Lui, c’est lui: Guy Rebsamen, le cadet turbulent, sacré râleur, franc buveur, expert ès vin, aubergiste par excellence. Il figure, évidemment en première ligne, dans mon ouvrage des « Grandes Gueules » chez Glénat. N’a rien changé à sa manière. […]...
Une nuit calme et douce au coeur de Dijon, près de place de la Libération et face au Palais des Ducs de Bourgogne: c’est chez Jean-Pierre Billoux. Il y a là cinq chambres modernes, dont une suite, un loft, une agencée sur le thème du goût, des idées de déco comme à la campagne et […]...
Il fut la star doublement étoilée de Digoin, à l’hôtel de la Gare, au restaurant Bonnevay, puis le veilleur gourmand de l’hôtel de la Cloche à Dijon. Depuis plus près de deux décennies, le dernier élève d’Alexandre Dumaine – le vieux maître de la Côte d’Or de Saulieu, alors retiré dans sa ville natale de […]...
Quatre fois et demi sur cinq, lorsqu’on me demande une bonne table ouverte, pratique, bonne, pas trop chère, drôle, ouverte le dimanche soir, je réponds sans réfléchir: le Stella. En fait, c’est tout réfléchi: voilà au carrefour de plusieurs rues (avenue Victor Hugo, rue de la Pompe, rue de Longchamp et rue Gustave Courbet), la […]...
Pour se remettre les yeux en face des trous au coeur d’une rentrée gourmande d’importance, rien de mieux qu’un repas chez Alain Ducasse. Ducasse, on l’a dit, c’est un oeil, avant tout, une claire préhension du monde et des choses, une manière de choisir l’essentiel, de ne retenir que l’indispensable, de vous bluffer avec des […]...
Quand Nathalie Vranken fête la rentrée en célébrant les grandes cuvées de ses deux maisons stars -Pommery et Vranken -, elle fait magnifiquement les choses… qui se passent évidemment chez Senderens. On n’oublie pas que le grand Alain demeure l’un des meilleurs chefs de Paris, capable de vous épater avec ses alliances vins/mets, ses compositions […]...
Un bonheur de rentrée à Paris: un déjeuner au Bristol. Le jardin est unique, donne le sentiment d’être parti en week-end chez de riches amis. La verdure, la haute façade blanche, contenant piscine et suites, les tables relaxes – ce sont celles du bar – à fond de jardin donnent l’idée d’une dînette entre Chevreuse, […]...
Evidemment, on vous a déjà parlé de cette terrasse à ses débuts, comme du travail de fourmi mené par Dorian Wicart, Tourangeau bien né, formé à la Tour d’Argent, passé en traiteur, dirigeant les cuisines du Warwick avec maestria. Ce bûcheur qui aime montrer ce qu’il sait faire -et fait bien – joue en maestro […]...
C’est une table éternelle, parfaite pour un adieu (provisoire) à un bel été alsacien. Une ancienne ferme du XVIIIe siècle, haute de murs, dans un beau village des débuts du vignoble. Nous sommes au Löjelgücker de Traenheim relancée de jolie façon par Claude Fuchs qui a modernisé son labo et son entrée côté cour, mais […]...
C’est le bon coût du coeur de la Petite Suisse: une auberge adorable, à deux pas de l’église et du château qui forment, avec la mairie, un site de carte postale. Il y a les biches dans le parc du château, la forêt aux abords et le repos promis au Chasseur. A cette enseigne, les […]...
C’est un personnage sympathique et alerte, drôle, guilleret, gourmand, passionné, qui embellit sa demeure au fil des ans, ajoute des chambres charmeuses et boisées dans des demeures annexes de son village de poupée, mais ne néglige jamais le terroir, ni ses racines. L’Alsace selon Patrick Fritz? Du bon, du connu, certes, mais du savoureux, toujours […]...
Il est une star à Munster dans sa ville natale où il a révolutionné le style de la maison paternelle à Munster. Mais Thierry Gilg, formé chez Fauchon du temps de Pierre Hermé, Jacques à Mulhouse, Segond à Aix-en-Provence, est aussi présent à Colmar où il a ouvert une superbe échoppe moderne dont est responsable […]...
C’est un lieu hors pair, au coeur du quartier le plus touristique de Colmar dont on vous a parlé à ses débuts: et ce n’est guère un établissement attrape-touriste. Le jeune et fringant Julien Schroeder, passé chez Patrick Fulgraff côté traiteur et à l’Auberge de l’Ill, a choisi là la voie de la modestie, mais […]...
Avec ce village suisse, j’éprouve un peu plus qu’une connivence. Il y a le souvenir de Jacques Boutelleau, auteur du « Bonheur de Barbezieux (Stock, 1938), qui vient, en 1907, soigner ses bronches, découvrir la magie du Léman, se faire happer, très vite par sa lumière, les collines verdoyantes d’ici, les Alpes enneigées juste en face, […]...
Drôle de ville, perchée sur trois collines, montueuse et bancale, avec son air de ne pas vouloir se faire voir et cette quinzaine de musées, fondations et palais qui drainent les visiteurs de tous les continents. Discrète, Lausanne, comme on attend d’une ville vaudoise, par ailleurs capitale de la Romandie, cité de culture, d’édition, de […]...
Ici, Lausanne aux champs : bois de Jorat, route du Chalet des enfants. Cette grande ferme, où, jadis, Coco Chanel venait boire son bol de lait et manger son flan, s’est modernisée sans perdre sa belle nature rustique. On vient là, face aux près où paissent les vaches, goûter la salade de lentilles au saucisson […]...
Elle est présente depuis trois ans à Lausanne, a gagné deux étoiles d’un seul coup au Michelin Suisse, court sur les trois, avec une équipe jeune et pleine d’entrain, à 80 % française. Bref, on pourrait résumer l’aventure d’Anne-Sophie Pic en Romandie avec quelques chiffres. La voilà présente dans un coin moderne, cosy dans les […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.