Ils sont jeunes et dynamiques, font la révolution gourmande au pays du « Bonheur est dans le Pré ». Prenez Vincent Casassus, 31 ans, natif de Tarbes : il a travaillé à Martillac, près de Bordeaux, aux Sources de Caudalie, puis à Paris à l’Ambroisie, enfin au Crillon. Avec sa compagne, la douce Lucie, il a repris, non […]...
On l’a jadis connu au Relais de Pigasse à Ouveillan. Frank Renimel, qui a transporté une première fois son étoile au cœur de Toulouse rue Mage, vient de s’installer dans une ancienne grange à foin sise en pleine campagne sur les hauteurs du pays haut-garonnais. La vue sur les collines avoisinantes est enivrante. La déco […]...
Voilà une des grandes tables du concert parisien de cuisine, un classique qui ne s’use pas, une demeure à revisiter histoire de se dire que la mode c’est ce qui se démode et que, chez Rostang, la qualité dure. On se souvient – il y a trente ans! – de l’arrivée de Michel Rostang à […]...
Curnonsky aurait appelé ça une « petite boite ». Il y a là vingt couverts, des tables serrées, mais nappées de blanc, des plats sympas et peu chers, des hors d’oeuvres à 9 €, des plats à 16 €… et des suppléments partout, édictés par Maryse qui est Aveyronnaise et sait compter. Mais on est prêt à […]...
Les Papilles, c’est le genre de bistrot qu’on adore et auquel on pardonne tout: bruit ou promiscuité, difficulté à réserver (c’est plein tous les jours aux deux services) et même un défaut de cuisson. Une bonne raison: cette maison là a du coeur. Bertrand Bluy, ex deuxième ligne de rubgy, natif de Toulouse, élevé à […]...
Voilà le genre de petite adresse, simple et bonhomme, que l’on a envie de garder pour soi, qui joue en parallèle avec la vie de la station, se rit de la mode, s’amuse à jouer avec la tradition. Cela s’appelle l’Avancher et c’est, depuis 1958, à l’écart du centre, une auberge tout bois tout charme […]...
C’est un de ces lieux du bout du monde dont la Savoie a le secret, un chalet de carte postale, dédié par un amoureux du paysage d’ici et du proche parc de la Vanoise, à son grand-père qui fut jadis menuisier. L’amoureux du pays, c’est Jacques Leprivey qui joue ici le rôle de mécène. Le […]...
Il pourrait fêter ses quarante ans à « Val », a ouvert une Folie Douce à Val Thorens, une autre à Méribel, explore ce qui fait de mieux dans toutes les stations du monde, arrive d’Andorre ou en repart, on ne sait plus. Pour la saison, en tout cas, quand vous serez chez lui il sera chez […]...
Elle était championne de ski, connut la gloire, dès 1948, avec la médaille d’or d’Henri Oreiller, collectionna les lauriers avec les sœurs Goitschel, puis Jean-Claude Killy. La station reine de la Haute Tarentaise n’a pas abdiqué sa personnalité sportive. Elle mise ses jetons d’avenir sur les 300 km de pistes de l’espace Killy sur Val […]...
Sa boutique est le carrefour gourmand de la station. On vient pour la pause sucrée, faire ses courses, prendre le croissant du matin, comme grignoter les délices de l’après-midi, lire le journal et acheter son « gâteau de voyage ». Bref, la maison Chevallot est plus qu’une simple vitrine de la gourmandise sucrée d’ici: le lieu où […]...
L’événement gourmand de la station: le Grain de Sel, la belle table de ce tout neuf Relais & Châteaux du cœur de la station, qui vaut, certes, pour ses chambres vastes et boisées, ses suites soignées, la chaleur de sa décor façon chalet de luxe, son spa, son accueil attentionné, mais aussi sa gourmandise soignée. […]...
Il est le meilleur boulanger d’Alsace, le seul à offrir une gamme aussi variée de pains divers tous pétris au bon levain travaillé avec patience et lenteur, cuits dans un four réfractaire. Bref, tout ce que propose Patrick Dinel est frappé du sceau de la qualité. Cet ancien banquier, qui travailla pour LVMH puis redressa […]...
Il était le poète maudit de la Krutenau, l’artiste sans étoile pratiquant la cuisine de haut niveau, dans un cadre de taverne simple, mais tendance. Voilà Valère Diochet jouant une carte insolite: celle du gastro à tarif bistrot. Ce Vendéen intrépide, gagné à l’amour de l’Alsace, resté quinze ans sous la férule d’Antoine Westermann, au […]...
Le pays de Bitche est-il un eldorado gourmand ? Il y a l’Arnsbourg à Baerenthal, bien sûr, le Strasbourg et la Tour à Bitche, l’Argousier à Volmunster, plus, dans un registre modeste, le Moulin d’Eschviller ou les Mésanges à Meisenthal. Et ce n’est pas tout… Le méconnu du lot se nomme le Tilleul de Philippsbourg. Il […]...
Déjeuner chez Anne Ernwein avec Emile Jung. C’est comme un cadeau humain que la rencontre entre un grand chef en semi-retraite et une « maître cuisinière » (je ne sais pas, à dire vrai, si le féminin là s’impose) qui remet sans cesse son métier sur l’ouvrage et s’affirme comme la starlette de son bout de pays […]...
On vous en a parlé. On en reparle. Il n’est pas une vedette. Mais un jeune homme drôle, modeste, défendant avec fermeté de la cuisine de tradition, les techniques d’avant comme d’aujourd’hui, les apprêts bourgeois, façon Guillot au temps du Vieux Marly. Son auberge en pierre et bois, fameuse pour de mauvaises raisons (vous connaissez […]...
Je l’ai connu jadis par Lionel Poilâne, qui était son copain et son voisin, et le soutenait, tartine de pain en main. Il était alors le « jeune qui montait » d’une profession artisane point si bien portée à Paris. Gilles Vérot, qui fut mon « charcutier de l’année », au Pudlo 2000, a dédié son échoppe à la […]...
Une auberge de sens et de bon sens, à l’ancienne et de caractère: c’est la Marlotte, qui est aussi la bonne pioche, franche et sympa, chaleureuse et peu chère de sa rue gourmande. Aux doubles commandes, Gilles Ajuelos, élève de Jacques Maximin et Michel Rostang, qu’on connut jadis à la Bastide Odéon et qui possède […]...
« Mais pourquoi dis tu toujours que j’ai mauvais caractère? », me lance Marie-Anne Cantin mi-fâchée, mi-amusée. En fait, elle n’a pas mauvais caractère: comme ses fromages, elle a du caractère. Un comté de 45 mois ou un méconnu chèvre du Quercy, un neufchâtel à fondre, un vacherin fruité comme on l’aime, un saint-nectaire au goût de […]...
C’est un lieu à part, le monument de Paris par excellence. La montée de l’ascenseur durant quelques 125 mètres au dessus des pylones 1900 conçus par Eiffel est un long instant magique. Comme cette tour elle même, qui selon le mot de Paul Morand, « s’endort debout comme les chevaux. La table, signée Ducasse, se porte […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.