C’est un lieu adorable au coeur de la Comté Franche et du Haut Doubs, à deux pas de la Suisse et à quelques minutes de Vallorbe, un peu plus de Lausanne. Les pistes de ski de fond et les chemins de raquettes, dans le secteur de Metabief et environs, sont là, à la porte même […]...
Les Napiot, qui sont fromagers depuis trois générations, sont devenus aubergistes, rachetant une auberge de bord de route, sur le chemin qui relie Besançon à Pontarlier, servant la boîte chaude avec le Mont d’Or, la saucisse de Morteau et la charcuterie de montagne. Ils y vendent les fromages qu’ils fabriquent et affinent : comté ou mont […]...
Il est le cuisinier artiste du quartier Battant. Ce Bisontin formé pâtisserie, passé en Suisse dans de belles maisons, chez Girardet à Crissier, au Raisin à Cully et à l’Ermitage à Satigny, avant de se mettre à son compte dans la gaîté, exerce, modestement, en « one man chaud » ou presque dans sa demeure des hauteurs […]...
Attention, chef d’oeuvre: en moins de 180 pages, Amos Oz rassemble le monde de ses racines. Pour ceux qui ont lu « Ailleurs peut être », « Mon Michaël », « Un juste repos » ou « la Boîte Noire » – ces romans de réflexion sur un Israël s’interrogeant sur son destin -, ce livre sera comme une retrouvaille. Et pour les […]...
Alsacien rallié au pays comtois, natif de Mulhouse, Thierry Dietsch défend comme personne les produits de sa région d’adoption. Il vante avec passion la limonade de Morteau, les vins d’Arbois, la bière de la Ferté, l’absinthe et l’anis de Pontarlier, les fromages de Morbier et de Mont d’Or, les terrines et rillettes de Monnet-la-Ville, sans […]...
C’est la table sérieuse de Besançon, sise sur l’ancienne place du manège militaire de la ville – d’où son nom – avec son décor sobre et sans chichi, son chef discret, son service pile poile, ses menus malicieux. Aux commandes: Jean-Charles Lavier, Bisontin bûcheur et voyageur, qui se frotta, sur la côte varoise, à Guy […]...
Il est né en Martinique, est devenu le chef star du Monte Carlo Bay, a gardé sa modestie, sa franchise, sa sincérité, paye aujourd’hui son tribut à ses racines. Le manioc, l’avocat en « féroce », le lambi en « souskai », le « blaff » de poissons et le roussi de cabri façon colombo sont les mets d’enfance revus à […]...
On fait comme s’il était là. D’ailleurs, il est toujours présent parmi nous. Son âme, sa présence, sa voix, tout ce qui fut lieu, avec sa « gniaque », sa volonté de réussir contre vents et marées et que le récent portrait de France Culture par Victor Macé de Lépinay a su retranscrire avec sagesse. Bref, pour […]...
Voilà un de ces bistrots franchouillards que le monde entier nous envie. Il y a le cadre 1900/1920, sans retouche, avec comptoir d’entrée où on peut boire l’apéro, service débonnaire – et prompt! -, accueil rieur, vins de soif, ardoise alléchante, plus public dans le coup et dans le vent. Chacun semble s’être donné le […]...
Christian Constant, qui fut le maestro du Crillon, deux fois étoilé jadis, forma les Camdeborde, Fréchon, Jégo, Etchebest et tant d’autres, donnant naissance à une génération de chefs bistrotiers de talent. Pour comprendre son succès de prof’ de bonnes manières et de chef d’école, il n’est pas mauvais de revenir aux sources. Et de saisir […]...
Patrice Planquette, qui a travaillé aux côtés de Patrick Dinel, le créateur du Pain de mon Grand-Père à Strasbourg, a ouvert, avec lui, cette boutique que tient avec le sourire sa compagne Lucie Librat. Au kougelhopf de la maison mère s’ajoutent les lunettes en pâte feuilletée parfumée à la violette. Macarons, cookies, brownies jouxtent le […]...
C’est « la » table du moment à saisir au coeur de Toulouse celle de Philippe Braun, onze ans deux étoiles chez Laurent à Paris, douze ans chez Robuchon côté Nikko Mexico, puis à l’Atelier de JR, d’ouvertures en ouvertures, de Londres à Las Vegas, sans oublier Monaco et Paris. On l’a vu partout. Il en a […]...
Ariégeois de Saint-Girons – tiens, tiens, on le disait avec Cyril Lalanne de la Cerisaie, les Ariégeois deviennent à la mode – et glacier artisan de talent à Caumont, il a appris le métier avec son père, avant de faire des stages chez Lenôtre. Philippe Faur a fait d’une boutique moderne du coeur de Toulouse, […]...
La scène se passe à Castera-Verduzan. C’est-à-dire nulle part. Au cœur du Gers, à 20 km au Nord d’Auch, autant – mais au Sud – de Lectoure ou de Condom. Le cœur des choses et du bien vivre. Le Gers, on le sait depuis le film d’Etienne Chatillez, est le pays du bonheur tranquille. On vient […]...
Ils sont jeunes et dynamiques, font la révolution gourmande au pays du « Bonheur est dans le Pré ». Prenez Vincent Casassus, 31 ans, natif de Tarbes : il a travaillé à Martillac, près de Bordeaux, aux Sources de Caudalie, puis à Paris à l’Ambroisie, enfin au Crillon. Avec sa compagne, la douce Lucie, il a repris, non […]...
On l’a jadis connu au Relais de Pigasse à Ouveillan. Frank Renimel, qui a transporté une première fois son étoile au cœur de Toulouse rue Mage, vient de s’installer dans une ancienne grange à foin sise en pleine campagne sur les hauteurs du pays haut-garonnais. La vue sur les collines avoisinantes est enivrante. La déco […]...
Voilà une des grandes tables du concert parisien de cuisine, un classique qui ne s’use pas, une demeure à revisiter histoire de se dire que la mode c’est ce qui se démode et que, chez Rostang, la qualité dure. On se souvient – il y a trente ans! – de l’arrivée de Michel Rostang à […]...
Curnonsky aurait appelé ça une « petite boite ». Il y a là vingt couverts, des tables serrées, mais nappées de blanc, des plats sympas et peu chers, des hors d’oeuvres à 9 €, des plats à 16 €… et des suppléments partout, édictés par Maryse qui est Aveyronnaise et sait compter. Mais on est prêt à […]...
Les Papilles, c’est le genre de bistrot qu’on adore et auquel on pardonne tout: bruit ou promiscuité, difficulté à réserver (c’est plein tous les jours aux deux services) et même un défaut de cuisson. Une bonne raison: cette maison là a du coeur. Bertrand Bluy, ex deuxième ligne de rubgy, natif de Toulouse, élevé à […]...
Voilà le genre de petite adresse, simple et bonhomme, que l’on a envie de garder pour soi, qui joue en parallèle avec la vie de la station, se rit de la mode, s’amuse à jouer avec la tradition. Cela s’appelle l’Avancher et c’est, depuis 1958, à l’écart du centre, une auberge tout bois tout charme […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.