Ce fort en thème, natif de Valence, formé chez Boyer, passé chez Ducasse, est l’un des chefs les plus fortiches de Paris. On le savait. A l’occasion de la sortie de son nouvel ouvrage chez Flammarion, il a proposé au tout Paris de la gastronomie (votre serviteur en était…) un repas exemplaire, mixant ses amuse-gueule […]...
400 bons plans, une mine d’infos en tout genre, des textes drôles (celui sur le « matkot », ce jokari israélien est à se plier en deux), les bonnes adresses pour manger, sortir, s’amuser, boire un verre, visiter un musée, jeter un oeil à un monument Bauhaus et, surtout, ne pas se perdre entre Rehov Sheinkin et […]...
Pario? C’est Paris-Rio-de-Janeiro: le voyage accompli, à l’envers, par Eduardo Jacinto qui a repris O Duo! des Valerio pour faire « sa » table après avoir quitté le Café Constant. Ex du Violon d’Ingres et des Fables de La Fontaine, ce Brésilien conquis par Paris et sa gourmandise classique et bourgeoise propose des menus en or avec […]...
Une neuve pépite boulangère découverte par notre avocat gourmet – et montmartrois – Didier Chambeau. Ecoutons-le. Un immeuble en triangle donnant sur la rue Caulaincourt, trois façades d’angle avec une écriture à l’ancienne et en lettres dorées, un rappel au passé : « Boulangerie » « Confiserie » « Pâtisserie ». Classées à l’inventaire des monuments historiques, un plafond de rêve, […]...
Le goût des « vraies » rillettes, cuites au naturel, sans gras inutile, mais avec ce qu’il faut de bon porc rendu moelleux par la cuisson dans une marmite en fonte. Nous sommes là aux portes du centre du Mans chez Taboy-Leblanc. La maison existe, à Mézières-sur-Ponthouin, depuis 1904, et la boutique est ici présente depuis 1951. […]...
Toujours en goguette dans la capitale, notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost a franchi le périphérique pour découvrir Masa. Ecoutons-le. Hervé Rodriguez est un sacré manipulateur de saveurs, d’où le nom du restaurant qu’il tenait à Paris avant de le poser à Boulogne-Billancourt. Le décor contemporain est dans l’air du temps, les tables […]...
On en a parlé l’an passé. Voilà Antoine qui fête une manière d’anniversaire avec la présence affirmée du jeune Thibault Sombardier, lyonnais formé chez Larivoire à Rillieux-la-Pape, passé à Paris au Meurice, au Carré des Feuillants, puis au Trou Gascon, qui a soin ici de marquer son territoire. Le service s’est rajeuni, sans perdre le […]...
Pour 4,50 €, voilà le meilleur rapport qualité-prix de l’année culturelle: 117 pages de drôlerie vacharde, d’ironie narquoise et de portraits au scalpel tracés par Patrick Besson. C’est à la fois malin, méchant (quoique pas tant que ça) et plein de références au bouillonnement culturel des années 80. Les portraits de Sophie Marceau, Carla Bruni, […]...
Mon Libanais de coeur: Antoine Daccache, qui accueille comme s’il était à la maison, quai de New York, juste à côté d’Antoine et du 6 New York. Le lieu est discret, avec son jardin en patio face à la Seine, avec ses arbres plantés avec patience. Il y a un voiturier, pratique en ces parages […]...
Il s’appelle Taïchi Megurikami, a travaillé dans de grandes tables françaises, de Boyer aux Crayères, de Veyrat à Megève au Crocodile à Strasbourg, au temps d’Emile Jung. Il oeuvre en cuisine au Mas Paul Mas près de Pézenas. Chez Jean-Claude Mas, le Rockfeller local de la vigne (plus de 500 ha en propriété, 1000 ha […]...
On a parlé d’eux il y a deux ans. Ils sont les duettistes de charme du coeur de Montpellier. Vincent et Audrey Valat, qui ont travaillé tous deux chez les Pourcel, lui en cuisine, elle en salle, ont créé un petit antre gourmand où ils servent une cuisine « faite main », pour quatorze couverts seulement. Vincent […]...
Daniel Lutrand et Jean-Philippe Viviant se sont connus chez Bras à Laguiole. Le premier, qui assure en cuisine, a travaillé chez Auguy avant Bras, et est demeuré, ensuite, deux ans, à l’Astrance. Le second, qui fait la salle, est parti chez David Bouley, le deux étoiles à New-York. Ils ont ouvert leur maison avec discrétion […]...
Il y a l’écran plat géant diffusant les matches (de foot, ce soir, avec toute la ligue 1), le cadre sobre revu par Starck, le bar lumineux en longueur, les tables bistrots, la carte qui emballe et les tarifs sages. Bref, Christian Ertchebest a tout compris de ce qui plait, créé des lieux qui ravissent […]...
C’est le marché préféré des Florentins, moins cher et moins central que celui de San Lorenzo, riche en belles boutiques, jolis étals, fringantes échoppes fromagères ou charcutière. Mon petit coup de coeur? Pour l’étal des Formigli, Maria la fille relaie la maman Augusta et le papa Guiliano. Pâtes fraîches en tout genre, agnolotti, ravioli, tortelli, […]...
On vous a parlé de Fabio Picchi il y a quelques mois. On est retourné le visiter au Cibrèo. Ce barbu charmeur aux airs de poète fougueux est « le » chef bien aimé de sa ville, jouant la tradition avec passion et la cuisine de ses racines avec coeur, contant ses mets du jour avec verve, […]...
Traiteur, caviste, charcuterie, fromager, quincaillerie ou, plutôt, épicerie générale: il y a tout cela chez Pegna, qui, depuis 1860, tient haut le pavé de la gourmandise en tout genre à Florence, à deux pas du Dôme. La demeure est discrète, ne fait pas la retape, propose des pâtes de Cecco (des paglie e fieno) à […]...
Une neuve pépite découverte et décryptée par notre avocat gourmet, Didier Chambeau. Vite, suivons-le! Dans ce quartier bourgeois cossu, Julien Ross a repris cet ancien bar à tapas un brin déluré dont il a fait un QG gourmand de qualité. Cet ancien des Costes à l’Hôtel éponyme et au café Marly a parfait son parcours […]...
On vous a parlé de ce palais du XIVe siècle, revu en hôtel moderne, avec ses beaux jardins, sa piscine et son spa, aux portes de Florence, au pied de la commune de Fiesole. La demeure est aussi à considérer sous l’angle gourmand, avec les belles idées du jeune Giacomo Menchini, ancien de chez Pinchiorri, […]...
Une demeure comme un rêve, qu’on dirait montée sur son piédestal face à Florence, au pied des collines de Fiesole: c’est le Salviatino, baptisée du nom des Salviati qui régnèrent jadis ici et aussi de sa grand rue montante qui mène au proche village étrusque. On y connait la Villa San Michele. Cette demeure-ci, avec […]...
Le fondateur de cette demeure ancienne, au milieu du siècle dernier, était un pompier en retraite. D’où le nom de la demeure rachetée par Marco d’Andrea et où l’expérimenté Natalino Bussola découpe les charcuteries variées à la machine ancienne: délicat jambon affiné, cuit ou cru, coppa, mortadelle. Mais ce ne sont là que des préludes. […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.