C’est, à la fois, une grande maison par sa légende, son histoire, le mythe qu’elle secrète, son fameux crocodile ramené du Nil, jadis par un officier alsacien de l’armée de Napoléon, son grand service et sa cave prodigieuse, sous la houlette du savant Gilbert Mestrallet, 43 ans de maison au compteur. Bref, Strasbourg, son coeur […]...
Un fin jambon à fondre, fumé à la sciure de résineux, selon la tradition d’Alsace ? Celui d’Hervé Wollbrett, qui a pris la place de son père Denis dans cette demeure de tradition. Tout ici séduit sur le mode de la « chair cuite » en version savoureuse, du fumoir à l’ancienne ou labo moderne, dans le joli […]...
Il faut que tout change pour que rien ne change, dit quelque part Giuseppe Tomasi di Lampedusa dans « le Guépard ». C’est un peu l’inverse auquel je songeais à la Petite Pierre, en prenant place aux Vosges, retrouvant les Wehrung, que je suis depuis tant et temps. Je vous ai déjà tout dit sur cette maison […]...
Il est le petit voisin aimable de Swarovski dont il organise les dîners en tant que traiteur dévoué. Depuis dix ans à Wattens, son bourg natal, Thomas Grander est revenu à ses sources. Formé chez Gerrer au Bristol de Vienne puis chez Wörther au Schloss Hotel Prielau à Zell-am-See, il a retenu cette leçon que […]...
C’est l’exquise halte au calme de Hall: un chalet typique à la tyrolienne, tenue par une famille – les Rottensteiner-Hoffmann -, avec ses balcons sur les proches montagnes, l’immédiate proximité d’une église de village, sa chaleur intérieure, sa vaste salle à manger claire qui sert aussi les généreux petits déjeuners, la stube plus cosy, les […]...
Chez les Hoppichler, on fait tout en famille. Magret et Josef, les parents, organisent les repas de fête de la région, relayés par leurs enfants, Michael, Christoph et Victoria, les mets de tradition pour les buffets, vendent saucisses, lard, fromages, œufs de leur production ou celle de leurs voisins, sans omettre les jus de maison aux […]...
Au pays des Swarovski, dans la ville où se trouvent à la fois leur usine et leur musée du cristal, Angelika et Günter Eberl tiennent la belle adresse locale. On goûte ici avec plaisir les spécialités locales, exécutées en finesse, au gré des trois salles d’atmosphère différentes, réparties entre rez de chaussée bruyant et populaire, […]...
Quelques unes des plus belles eaux de vie du monde, dans des flacons magnifiques, reproduisant l’artisanat ancien du Tyrol: voilà ce qu’avait réalisé Günter Rochelt dans sa maison de Fritzen. Si l’homme a disparu, son oeuvre demeure, sous la houlette de son gendre Alexandre Rainer, aidé par les trois filles de Günter, Julia, Annia et […]...
Anton Bauernfeind gère sa table bonhomme comme le camping tout voisin sis au pied du château qui donne le nom à sa demeure. Il est bien l’aubergiste providentiel de son village, capable de composer un menu de fête, comme vous convaincre, à coup de grüner veltliner (signé Muller) de la Wachau, de rouge (Pannobile de […]...
Cette cave à manger pas comme les autres, on vous en a déjà parlé. On en reparlera. Elle vient d’ouvrir un petite annexe marine, au 53 de la même rue. Elle ouvre tous les jours, midi et soir, sert une clientèle volontiers complice, qui parle souvent anglais, achète un vin en sortant, fait confiance au […]...
Le « vrai » Jean-François Piège est-il là? L’homme de cœur qui vient d’ouvrir très discrètement avec son épouse Elodie, une toute petite maison, au 5 rue Perronnet dans le 7e, en lieu et place du Coffee Parisien. Le nom: Clover (le trèfle en anglais). Dix huit couverts en tout cas avec des menus entre 28 € […]...
Formidable ville qui ne dort jamais. « Il y a quelque chose dans l’air de New York qui rend le sommeil inutile« , assurait Simone de Beauvoir. La « cité de verre », chère à Paul Auster, ou, si l’on préfère « la ville debout », selon Céline, bouge, sans cesse, construit de nouveaux grattes ciel, imagine de nouveaux hôtels (dernier […]...
Une rôtisserie moderne, en lisière de Midtown, et au bas de l’Upper East Side, entre la 5e et Madison, à deux pas des échoppes de luxe, des musées de Central Park: c’est le lieu choisi par Georgette Farkas, qui travailla dix sept ans aux côtés de Daniel Boulud, pour ouvrir « sa » maison. Le lieu, qui […]...
Ce fut l’hôtel Alrae, bâti en 1924, au coeur de l’Upper East Side, entre Park Avenue et Madison, c’est, depuis trente ans déjà – la maison vient de fêter son anniversaire -, le « Plaza Athénée New York », autrement dit le petit frère non dit de celui de Paris. Avec sa discrétion, son chic très « Uper […]...
Il est le plus discret des grands chefs de New York, mais le plus fidèle à ses racines. Lyonnais bon teint, travaillant la charcuterie avec Gilles Vérot, comme il le fit pour la pâtisserie avec François Payard, il accumule les affaires sans faire de bruit inutile. Formé en France chez Nandron, Blanc, Vergé, Guérard, premier […]...
Ducasse aime New York. Il a même signé un bien joli livre qui porte ce titre. Son bistrot Benoît version New York est à l’image des fringales qu’il entend apaiser dans cette cité gourmande qui bouge sans cesse: drôle, modeste, simple, savoureux, avec ses menus à prix fixes presque donnés pour la grosse pomme, son […]...
Les deux Frankie de l’enseigne, Castronovo et Falcinelli, ne sont pas forcément là. Mais leur « casse-croûte » (spuntino) de charme – dont Daniel Boulud, qui nous a refilé l’adresse en guise de bon tuyau fait son miel ) vaut le détour pour son cadre de briques, sa douce lumière, son atmosphère complice, comme à la campagne, […]...
Vous avez connu Frédéric Duca, qui fut le cuisinier de l’année – et l’une des révélations – du Pudlo 2013. Ce jeune chef doué, ancien de chez Gérald Passédat au Petit Nice, Taillevent époque Del Burgo, du Fouquet’s, aux côtés de Jean-Yves Leuranguer, puis d’Hélène Darroze, rue d’Assas à Paris, n’a pas fait long feu […]...
Jusqu’ici il était le fils de son père. Voilà Mathieu Pacaud chez lui avec une enseigne clin d’oeil à tous les terroirs, dans un lieu moderne qui lui ressemble. Une Ambroisie version jeune. Classique qui ne s’ignore pas, Mathieu, qui garde et gardera plus qu’un pied dans la demeure paternelle, est chez lui avenue Kléber, […]...
Ce vaste consortium, à la fois magasin et entrepôt, cumulant comptoirs, tables, snacks, échoppes, tout entier dédié aux saveurs de l’Italie heureuse, est le concept proprement génial de la famille Bastianich et de leur chef partenaire Mario Batali qui accueillent ici à toute heure les amoureux des pâtes, de l’huile d’olive, des sauces tomates, du […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.