L'Institut
« Nancy: le soleil de Bruno »
L’Institut? La maison Ballureau! Ce beau bistrot millésimé 1903 avec fresques, stucs et tutti quanti, drivé avec charme par cette grande gueule souriante de Bruno Ballureau draîne le tout Nancy qui mange, sort, aime rire et boire de bonnes choses, autour de plats de ménage fort sérieux. On vous en a plusieurs fois parlé. La maison fait partie de France Bistrots, vaste album sur le genre décrit en quarante versions. Il y a toute sa place, avec sa belle gueule d’atmosphère, son air de toujours, sa mine à la fois à la fois savoureuse et pas prétentieuse.
Il est vrai que tout ce qui s’y propose, mitonné dans une cuisine placard par une jeune équipe au fait de son sujet vaut l’applaudissement. Même à Nancy, en même été, quand le thermomètre avoisine les 30°, on apprécie les mets solides, riches, généreux, parfois trop et assaisonnés à l’envi. Comme ces rillettes de thon au piment d’Espelette, cette terrine de tomates émondées avec science, flanquée de sa mozzarella di Bufala, ce beau tartare au couteau avec ses vraies frites maison ou encore ce splendide Parmentier (gratiné au fromage!) de paleron de boeuf qui se goûtent sans chipoter.
Evidemment, si on en laisse un brin dans l’assiette, alors que l’on goûte ces plats robustes, sous l’ombre de l’unique arbre de la terrasse vis-à-vis, face à la porte de la Craffe, la serveuse s’étonne: « ça ne vous a pas plu? » Mais il faut bien expliquer que la vie est longue, que les repas sont nombreux, que le critique qui mange le midi et redîne le soir doit forcément se modérer, ce qui n’apaise les craintes maison. Certes, il peut y avoir un coup de sel en trop sur les rillettes de thon (ou un peu de trop du piment sus-nommé) mais la musique est bonne.
Et l’on garde de la force pour faire un sort ensuite aux fines douceurs de la maison: fraîche tarte aux myrtilles dont le voisin se régale, biscuit rose de Reims traité façon mousse de rhubarbe (un délice) ou encore soupe de cerises ou de pêche de saison. C’est franc comme l’or, frais l’onde et le sourire de Bruno, ex journaliste parisien et styliste jadis pour Cuisine et Vins de France, reconverti en auberge débonnaire – et lorrain – de grand style vous enveloppe avec chaleur.
Ce dernier conseille d’ailleurs des vins de caractère qui se proposent au verre au prix juste. Comme le frais saint-véran de Drouhin en 2012, boisé, noiseté, finement beurré, très séducteur, ou encore le glorieux saint-joseph de Jean-Michel Gérin à l’éclatant nez de violette dans le même millésime. Le café est servi serré à l’italienne, parfaitement dosé. Et l’addition est douce. Voilà un lieu affable qui donne envie de passer un été à la paresseuse au coeur du vieux Nancy, et à deux pas de l’emblématique musée Lorrain.
Attention, en baisse en ce moment, beaucoup de clients de mes amis ont été déçus. Le beau Bruno souvent énervé, le choix moins attractif, les poissons sans plus. Le succès reste au rendez vous, ne perdons pas la qualité qui a fait ce succès.
Pour nous, c’ était une première particulièrement réussie.
Accueil chaleureux du patron, dont nous ne connaissions que le rire communicatif sur France Bleu et tous nos compliments pour le service souriant et sympathique.
Nous avons tout particulièrement appréciés une sublime pièce du boucher avec un gratin dauphinois tout-à-fait exceptionnel.
Cerise sur le gâteau, j’ ai terminé par un baba que notre notre bon Roi Stanislas aurait eu grand plaisir à déguster également.
La tarte au citron meringuée était une tuerie !
Chapeau à toute l’ équipe et à bientôt…
Je n’y mettrai plus jamais les pieds.
La cuisine est dans l’ensemble bonne, je l’accorde.
Mais le personnel et surtout le patron arrogants, voire sans respect vis à vis du client. pourtant vous en faites des éloges de ce monsieur si sympathique, mais il faut savoir que ce n’est qu’une façade. Car un jour nous sommes venus avec notre enfant de 3ans (pourtant calme et gentille), et nous avons simplement demandé une demi portion du plat du jour pour elle. Et en passant devant La cuisine pour aller aux toilettes, ce cher monsieur si « souriant, jovial » a clairement dit « ils n’ont qu’à aller au Flunch avec leurs gosses, je fais de la cuisine de qualité moi, pas de la cuisine pour gosses. Pas question que je fasse des demi portions pour des gosses moi. Y a Flunch pour ça »
les bonnes adresses se caractérisent évidemment par la bonne cuisine, mais également par l’accueil, le service, le respect dû au client et son écoute. On ne méprise pas ses clients…
En résumé : une cuisine correcte, pleine d’arrogance
La cuisine est délicieuse ! Mais personnel pas du tout sympathique, voire avec une pointe d’arrogance.