L'Acajou
« Paris 16e: l’Acajou, joujou gourmand »
L’Acajou? Le joujou gourmand de Jean Imbert. On vous a parlé bien avant que le dit Jean, beau gosse, sympa, malgré ses airs de chat battu, gagne le Top Chef 2012. C’était aux origines de ce blog. Depuis le petit Jean a grandi, son équipe avec lui. Le lieu sombre s’est agrandi d’une salle blanche, genre galerie d’art (son frère en possède une la porte à côté). Le service sourit et le menu du déjeuner est la vraie bonne affaire du lieu.
Le jour de mon passage, pour 40 €, on offrait, c’est le mot à ce niveau de qualité, raviole végétale et eau de tomate, avec navet, radis, roquette, pignon de pin, l’oeuf bio de la bergerie nationale de Rambouillet, cuit façon oeuf parfait, avec purée de petits pois, chorizo, petit pois, oignons grelots, mousse de lard: deux entrées bien vue et fraîches, servies côte à côte.
Ensuite? Soit le cabillaud avec fenouil et olives, un rien sous-cuit, mais extra frais, avec purée de fenouil et tapenade d’olives noires de Kamalata, condiment olive et citron, plus copeaux de fenouil, ou quasi de veau lait du pays basque, joliment émincé et cuit rosé, sur polenta crémeuse, avec tranchettes de champignons de paris et son jus de veau, ultra copieux, savoureux autant que généreux.
Enfin, deux jolis desserts juxtaposés, comme les entrées: brunoise de fraise avec mascarpone vanillé, crumble, sorbet fraises et chips, et (superbe) mousse chocolat (siphonée-) à la fleur de sel, avec nougatine de fruits secs et glace caramel au beurre salé: deux divines surprises. On boit là dessus, au verre, le joli saint-véran de Merlin et le morgon de Lapierre (un poil trop chaud, mais on pardonne…). Bref, à revoir et à revisiter le soir.