Le Lion d’Or

Marc Prunières © GP

Il a perdu 35 kilos, mais pas sa joie de vivre, ni sa gniaque, vante comme personne les jolis produits du Lot, aspire à vivre la vie d’un aubergiste heureux avec des clients contents de ce qu’on leur propose et fait connaît l’existence de son gîte dans la maison du Vigan de sa grand-mère maternelle, Louise.

Duo de foie gras © GP

Bref, Marc Prunières est un Lotois heureux. Vous l’avez sans doute connu à Paris durant 28 ans: il fut commis de cuisine et de salle chez Benoît au temps de Michel Petit, chez Taillevent, puis patron (en 1985 jusqu’en 1992) au Chat Grippé rue d’Assas, avant d’être à la Corbeille, après Jean-Pierre Cario, rue Montmartre.

Ravioles de pied de porc truffées © GP

Ce formidable personnage qui conte les pigeons ou la volaille (finie au lait) qu’il ramène de chez un éleveur-bichonneur, propose son foie gras d’oie et de canard aux noix en duo avec son far levé grillé, sa raviole de pied de cochon aux truffes, son confit de canard pommes sarladaises dans les règles ou encore la poularde en double cuisson et présentation (suprême crémé, filet farci).

Poularde en deux présentations © GP

On aime encore le soufflé aux noix du Quercy avec sa glace au même fruit local, les jolis vins d’entre Bergerac et Cahors qui ont du coeur. On passe un peu (et même plus…) de temps à évoquer la gloire du rugby français et international et l’avenir du Quercy gourmand en se disant que voilà une maison de coeur. Vive Prunières, Gramat et la cuisine française!

Soufflé aux noix © GP