Drouant
« Drouant (Paris 2e): le bonjour d’Antoine! »
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Après le fils, le père. Le midi, le Buerehiesel, le soir Drouant. Pas compliquée la vie! Il suffit d’un petit coup de TGV Est (2h20 aujourd’hui, Paris-Strasbourg, 1h50 demain, quand la nouvelle ligne sera achevée) pour aller rendre visite à Antoine Westermann au Drouant à Paris. Pas de problème, il est bien là, dans ce lieu chic et gourmand, people en diable (ce soir, on croise le professeur David Khayat, Jo Olivereau, qui fut le premier président des Relais & Châteaux, Alain Bauer, l’ancien grand maître du GODF), littéraire aussi (c’est le siège des Goncourt, mais aussi des membres du prix Renaudot), mais aussi savoureux sur le mode brasserie chic et pimpante.
Le lieu en beige et jaune a du chic, la carte, qui propose les plats en version mini exquise ou en mets de saison à découvrir, n’en manque pas. Il y a les idées de la mer, le foie gras délicat, la belle salade de mâche aux cèpes, le pâté en croûte et aussi les mets du moment que veille le fidèle Anthony Clémot. Ce jeune Nantais, formé jadis au Buerehiesel alsacien, a l’oeil à tout. Les filets de rouget juste escalopés sur la peau, les coquilles saint jacques au naturel, le homard aux cèpes, le carré d’agneau, avec leurs accompagnements variés (cocos de Paimpol, purée de céleri) jouent la simplicité au superlatif.
On ajoute les jolis desserts sur le thème des glaces et sorbets (caramel au beurre salé à fondre, bouleversante vanille, framboise, basilic), les « grands classiques » (tropézienne, baba au rhum, petits choux au caramel, crème brûlée au café), le chocolat ou la tarte aux fruits de saison (exquise aux pommes avec sa glace vanille). On ajoute le pinot noir de Frédéric Mochel à Traenheim qui permet de faire un joli clin d’oeil à l’Alsace, et l’on est vite conquis par l’ambiance heureuse qui règne ici.