Le Garde Temps
« Retour au Garde Temps (Paris 9e) »
Cette demeure de quartier, sise au coeur de la Nouvelle Athènes, on vous en a déjà parlé en bien. Voilà qu’elle continue de faire bon effet dans la sagesse et discrétion. Il y a la façade noire, les carreaux blancs façon métro, les murs de briques rouges à la new-yorkaise, les tables en bois, qui composent un cadre relax, puis l’accueil de Marc Rosenzweig qui accueille avec sa gueule séductrice de baroudeur de charme, tandis qu’aux fourneaux, le rieur Pierre Siewe joue avec malice une partition ménagère de bon aloi.
Aiguillettes de canard en salade aux salsifis et radis noir, joli couplet sur l’oeuf mayo revu façon mimosa avec ses poireaux crayons, champignons de Paris étuvés à la coriandre avec saumon mariné font des entrées fraîches et malicieuses. On ajoute l’échine de porc dorée au sautoir avec ses frites au couteau, le paleron de boeuf braisé au vin rouge ou le bar cuit sur la peau flanqué des légumes du moment. Au chapitre des desserts, riz au lait crémeux avec son chutney de coing et raisins blonds ou tarte Bourdaloue aux poires font bel effet.
Je dois m y rendre bientôt … Avec une connaissance
J espère ne pas être déçue .
Car pour moi l accueil est plus important que tout . Et mon palais est plus complaisant quand c est des gentilles personnes qui vous accueillent
Je vous dirais cela samedi …
ah bah voilà, un commentaire sans complaisance ^^ ça fait plaisir 😉
OUI mais le service est trop absent et le bruit trop présent ! Deux graves défauts que de délicieux mets prometteurs ne parviennent pas à faire oublier. L’envie d’y retourner ne viendra que si le bruit et le service changent… Dommage
La cuisine est fine, savoureuse, gourmande, légère… un vrai régal, et qui se flaire dès que l’on passe la porte. Mais du côté du service: un désastre!! Un apprenti serveur à peine aimable, qui décide de desservir votre assiette alors que vous n’avez pas terminé, et un patron plus présent dans la pose que dans l’énergie, (apprenti serveur lui aussi?) un peu trop vite blasé par son succès. Il en oublierai presque que dîner dans un bon restaurant reste un luxe, et que l’accueil est au moins aussi important que la cuisine. Ne s’improvise pas restaurateur qui veut; une suggestion: allez faire un tour dans les grandes brasseries parisiennes pour apprendre de vos aînés, les VRAIS professionnels du métier…
Dommage de garder ce goût amer en tête, car il était fondant en bouche. Bravo au chef!