Le Bailli de Suffren
« Le Rayol-Canadel : le charme du Bailli de Suffren »
Magique sur sa baie solitaire, à deux pas du beau jardin méditerranéen du Rayol-Canadel, ce bel hôtel aux courbes années 1960, conçu comme une vague, est une ode à la grande bleue. La demeure a été entièrement revisitée par l’architecte-designer François Champsaur, à qui on doit notamment la Colline du Colombier des Troisgros, côté Saône-et-Loire, qui a Å“uvré avec finesse, discrétion, subtilité.
Les chambres, avec leurs balcons, le mobilier high tech sans outrance moderniste, leurs tons blancs et bleus, les tommettes, le bois ciré, leurs douches à l’italienne, donnent sur les îles d’or, offrant une vue panoramique sur le Levant, Port-Cros, Porquerolles, livrant une impression d’exotisme furtif et de sérénité tranquille.
On y ajoute des parties communes, trois restaurants de plage, de piscine, de pensionnaires choyés, avec les bonnes manières du chef Stephan Demichelis rencontré l’hiver dernier au Kaya des Ménuires, appartenant aux mêmes propriétaire, le groupe chamoniard Temmos.
On peut venir pour un poisson frais du jour cuisiné sans faiblesse, une belle viande, une salade composée ou un burger, sans omettre un délicieux cheese-cake au coulis de fruits rouges. L’expert Stephan, qui a pratiqué de grands chefs, comme Claude Peyrot au Vivarois à Paris, Jacques Maximin à Nice, Fredy Girardet à Crissier en Suisse, sans oublier Jacques Chibois à Grasse, sait faire simple, sans omettre de faire fin et léger.
Et le lieu, rêveur, avec sa vaste piscine, sa plage aménagée avec soin, est aménagé comme une ode au repos et conçu comme une maison de famille par la directrice, la débonnaire Stéphanie Giard. Voilà , assurément, l’un des secrets les mieux gardés de la côte varoise…