Le Train Bleu
« Paris 12e : le Train Bleu à l’heure d’été »
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Il y a un temps pour tout. Même au Train Bleu. La magique brasserie de la gare de Lyon, qui fait sa toilette, a entamé de grands travaux et charme sans mal avec son cadre rococo et son service de grande maison, les saisons ont droit de cité. Pas de quenelle de brochet, ni de saucisson chaud, ni d’omelette norvégienne en période estivale, mais des mets légers aux consonances régionales, souvent méditerranéennes, qui donnent des couleurs à une carte changeante.
Le lieu marche fort. La cuisine signée Michel Rostang et son équipe de gagneurs s’adapte à merveille. Asperges sautées devant vous au guéridon avec olives de Nyons et tomates séchées, fricassée de morilles crémées au vin jaune, fines langoustines façon bruschetta, ballottine de lapereau font des entrées en matière de grande classe.
Il y a encore les macaroni au homard « selon Michel Rostang », les calamars à la provençale, le tartare de bœuf préparé « minute » au guéridon et la fricassée de volaille aux légumes du moment, avec asperges et petits pois, qui assurent sans faiblesse. Côté vins, si la vallée du Rhône est ici joliment mise en relief, notamment avec le vacqueyras de Jean-Luc Colombo ou le crozes-hermitage de Laurent Combier, le joli brouilly « crêts des Garanches », dit « les préférences d’Olivier », passe là dessus avec aise.
Les fromages affinés du chariot ne manquent pas d’à propos. Et, au chapitre des desserts, le baba au rhum avec sa crème chantilly vanillée est un monument du genre. Bon voyage gourmand au Train Bleu !
Bonjour,
Le Train Bleu a t-il terminé les travaux ?
Merci