La Petite Maison Cannes au Palm Beach
« Cannes : la Petite Maison a bien grandi »
Retour à la Petite Maison version XXL, celle de Cannes, signée Nicole Rubi et ses associés. Notre correspondant de la Côte d’Azur Alain Angenost nous dit tout…
Depuis qu’ils ont acquis le Palm Beach cannois, Patrick Tartary et David Barokas, désormais associés au groupe immobilier des frères Madar, veulent faire de ces lieux un lieu à résonance internationale. En juin dernier et contre vents et marées, ils ont ouvert en version XXL le restaurant « La Petite Maison » qu’ont rendu célèbre à Nice Nicole Rubi et sa fille Anne Laure. Son agencement façon village provençal modernisé, parsemé d’objets d’art, rend l’atmosphère joyeuse et énergisante, comme une invitation à la convivialité et au partage dans une ambiance festive agrémentée de groupes musicaux talentueux au répertoire éclectique.
Yannis Kirioglou, chef exécutif des restaurants du groupe, revisite les recettes méditerranéennes de Nicole, concoctées avec soin par le chef résident Lefteris Kalaitzidis, en place depuis l’ouverture. Passé par les Magnolias qui fut l’étoilé du Perreux, et au restaurant de Tom Kitchin, étoilé à Édimbourg, ce dernier a accompagné Yannis Kirioglou au Victoria face à l’Arc de Triomphe à Paris, à la Guérite de Cannes et celle de Saint-Tropez. Comme l’ambiance ici se prête au « sharing », autrement dit au partage, il n’y a qu’à puiser dans la conséquente liste des hors-d’œuvre pour se faire plaisir.
On débute avec les tomates/burrata ou celles associées au thon, sans omettre la salade d’endives et gorgonzola, le carpaccio de sériole et avocat ou les beignets de fleur de courgette, tous fort bien mis. Les plats de résistance, comme le filet de loup « façon Nicole » et les côtelettes d’agneau Vivienne que l’on accompagne de brocolis ou de gratin dauphinois, sont conseillés avec aise par un service consciencieux.
En dessert, on craque pour la mousse au chocolat chaud avec sa glace caramel et la tarte fine aux pommes flanquée de sa glace à la vanille. Atteignant les 450 couverts durant la belle saison, si l’en croit son fier directeur Frédéric Cervantès, cette Petite Maison cannoise, qui tient le choc du succès, a tout d’une grande.