Pleine Terre
« Paris 16e : Pleine Terre prépare sa rentrée »
Pleine Terre et les subtilités de Jimmy Desrivières à goûter sur place, dans un cadre de cave intime, comme à emporter? On vous en a parlé plusieurs fois. Ces temps, Jimmy et son équipe, dont son trépignant adjoint Clément Van Peborgh, se préparent à une réouverture prochaine. La maison, qui n’a pas de terrasse, transportera son talent et ses belles idées du jour (dont un fameux foie gras mariné au vieux rhum, où Jimmy mixe ses années d’apprentissage dans de grandes maison, comme Georges Blanc à Vonnas, au Meurice et au Jules Verne, avec ses racines martiniquaises) dans un hôtel tout voisin, l’Atala, rue Chateaubriand. On en reparle.
En attendant, on en profite pour goûter les créations du moment, comme le poulpe macéré au citron, avec houmous et pois chiches, ou encore la dorade royale, épaisse, dodue, en direct de chez Armara à Rungis, cuite au feu de bois avec sa peau croustillante, sa chair ferme mais tendre, son splendide accompagnement de petits pois à la française, marié un jambon venu d’Allemagne de la région d’Erfurt.
On arrose le tout d’un splendide côtes de bourg, puissant et fin, aromatique, avec ses cépages séducteurs (comme le merlot et le malbec) du château la Tuilière en 2015 de chez Claire Dorland-Clauzel, l’ex-patronne du Michelin devenu vigneronne de talent côté Bordelais. Et on conclut avec un dessert brillant et frais : les fraises marinées au gingembre avec rhubarbe, baies roses, sorbet citron vert, espuma pistache et kirsch. Vive Pleine Terre !Â