L'Atelier Etoile de Joël Robuchon au Publicis Drugstore

Thierry Karakachian et Patrice Aignan-Lassagne © GP

Ils sont tous  là, fièrement, en temps de covid, accueillant avec le sourire, servant avec coeur, cette haute cuisine où la simplicité est reine, fidèle à l’esprit du maître fondateur du lieu – qui doit nous observer depuis le ciel – , où le produit tient la vedette. Patrice Aignan-Lassagne propose les vins du moment issus de magnum (saumur de Guiberteau, savoie d’Allobrogie des Ardoisières, Mas de la Coume del Mas en Roussillon, saint-joseph de Jean-Michel Gérin ou encore mercurey du santenay, et enfin poiré d’Eric Bordelet et muscat corse de Dominique Gentile à Patrimonio) pour accompagner la ronde des mets de Thierry Karakachian.

Salade de chicons, roquefort, noix © GP

La royale de foie gras au porto, traditionnel amuse-bouche maison, est désormais faite au maury et au parmesan, en fines couches superposées, mais l’essentiel y est. Un menu qui donne à choisir entre deux entrées, deux plats et deux desserts permet de faire le tour de la question et de se régaler sans (trop) tarder à bon compte. La salade de chicons et roquefort aux noix ou le foie gras aux figues, le saint-pierre en aigre doux ou la belle côte de veau avec ses grillons de ris de veau flanquée de sa légendaire purée de pommes de terre sont sans esbroufe.

La côte de veau © GP

Mais la salade de homard, le bresaola de bœuf wagyu, les spaghetti à la truffe blanche et les côtelettes d’agneau des Pyrénées à la fleur de thym font, à la carte, des alternatives de classe. On n’oublie pas au passage les desserts sur le thème du chocolat, craquant, moelleux ou glacé, comme la tarte Tatin revisitée. Voilà, au comptoir et à table, une expérience à retenter sans crainte de se leurrer, en mêlant plaisir, promptitude et efficacité. Voilà un bien bel Atelier gourmand et convivial. PS : on y est allé juste avant le 2e confinement.

Le chocolat © GP