Evi Evane
« Paris 6e : quand Dina fête la féta »
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En cuisine © GP
Dina Nikolaou ? Vous la connaissez par coeur ! La reine la cuisine grecque à Paris est avant tout la défenseuse émérite des produits de son pays. Témoin, ce repas organisé chez elle par la région de Chalkidi, celle du philosophe Aristote, près de Salonique où se produit l’authentique féta grecque composée à 30% de lait de chèvre et 70% de lait de brebis. Produite d’octobre à mi-juin, provenant exclusivement d’animaux de race grecque, se nourrissant de la flore locale, ce fromage d’un blanc pur et d’une texture moelleuse, au goût acidulé et poivré, se cuisine à toutes les sauces.
Tiropita © GP
Ce que prouve Dina en l’imaginant en « bille » de féta farcie au raisin, panée aux pistaches et paprika doux, ou encore farcie à la tomate cerise, panée au sésame grillée, en rouleau d’aubergine farcie à la crème de féta rouge avec des betteraves. Le « pic » du genre : la féta sautée aux cèpes à, la coriandre, glacés au tsipouro. Mais en feuilleté (tiropita) avec tomate cerise, huile d’olive et origan, le mariage fait pareillement merveille.
Crevette sauce saganaki © GP
On ajoute les œufs brouillés à la poutargue, les crevettes sauce saganaki, la soutzoukakia (boulettes de viande, cousines de la kefta) sauce tomate et pétimezi (moût de raison réduit), avec féta et cannelle, enfin les figues fraîches farcies à la crème de féta au romarin et le saragli (pâte à filo crétoise aux pistaches et amandes) à la mousse de féta aux fruits rouges. Avec un rosé de là-bas, après l’ouzo de Plomari et le rouge Mavro de Naoussa, on chante les vertus de la Grèce éternelle.
Saragli © GP
