Loulou au Musée des Arts Décoratifs

Le service © GP

Loulou se prépare. D’abord à un véritable déconfinement des restaurants à Paris pour lequel rien n’est encore sûr. Ensuite, à une ouverture prochaine sur une plage de Ramatuelle. Ce sera fin juin. En attendant, le jeune Zouhair Bouhlal, qui a travaillé trois ans chez les Alajmo dans leur « 3 étoiles » de Padoue (le Calandre) est à la manœuvre, rôdant une carte italienne fort séductrice.

Tartare de langoustines, burrata, pesto aux pistaches © GP

Au programme : moelleux jambon de Parme et fougasse maison, tartare de langoustine, burrata et pesto de pistache au basilic, tomate confite et marjolaine, têtes de carabineros avec leur chapelure de foccacia, ail et tomates, bouillon de palourdes à l’huile d’olive chaude et basilic, agneau sauce tonnato (crème de thon aux câpres façon vitello tonnato) et tomate confite. Ou encore royale côtelette milanaise façon oreille d’éléphant avec sa sauce condimentée aux câpres.

Têtes de carabineros en chapelure de foccacia © GP

On s’arrêterait bien là, mais il y a encore le festival de pâtes : mezze maniche à l’osso-bucco, spaghetti du Cavaliere Cocco à la tomate et basilic, bigoli alle vongole à la crème d’ail. Avant les desserts tout en légèreté, comme le minestrone de légumes et de fruits, les fraises marinées au vinaigre balsamique et leur crème crue au mascarpone ou encore la mangue glacée avec abricot et mousse chocolat blanc façon espuma.

Côtelette milanaise © GP

Mezze maniche à l’osso bucco © GP

On n’oublie pas au passage le coup de chapeau aux grands crus de toute l’Italie heureuse : supertoscan Poggio al Lupo issu de cabernet-sauvignon, élégant brunello di Montalcino Nastagio de la tenuta du col d’Orcia ou encore corpulent amarone Rubina Vajol. Viva Loulou!

Mangue, abricot, espuma chocolat blanc © GP