Nolinski La Table
« Paris 1er : la table du Nolinski est arrivée! »
Exit la Brasserie Réjane. Place à Nolinski la Table, une brasserie version chic, avec ses clins d’oeil décoratifs néo-années 1960, vus par le décorateur John Whelan, à qui l’on doit notamment Julien, rue du Faubourg St Denis et Flo-Reims. On s’imagine que le lieu, tout neuf, a toujours été là. En cuisine, Philip Chronopoulos, le chef étoilé du Restaurant du Palais Royal, joue une partition agile, tendance, un brin méditerranéenne, qui n’oublie pas ses racines grecques.
Ainsi le riz crispy aux betteraves et féta avec sa vinaigrette au wasabi, les encornets grillés aux artichauts et chorizo, la galette croustillante au cœur de filet de bœuf fondant et avocat, le ceviche de bar aux légumes croquants, sauce sriracha, le thon cru doux et relevé au citron et piment jalapeno qui font entrées toniques, qu’escorte avec élégance le fringant chablis de chez Christophe et fils.
Les plats de résistance se nomment spaghetti au homard bleu avec sa bisque épicée, petits rougets juste saisis au caviar d’aubergine et condiments acidulés, saumin bio caramélisé avec sa salade de pousses d’épinards et ses endives, cœur d’entrecôte Black Angus, sauce chimichurri et pomme purée que l’on accompagne d’un superbe bourgogne hautes côtes de nuits le Prieuré d’Aurélien Verdet fruité comme l’onde.
En desserts, sur des idées du MOF Yann Brys, le millefeuille caramélisé avec sa crème vanille, revisité à l’horizontale, le craquant « palais royal » chocolat et noisettes, comme les chouquettes aux airs de profiteroles avec glace vanille, sauce chocolat chaud valent le déplacement. Service complice, tarifs sans tendresse.