Aux Crus de Bourgogne
« Paris 2e : Dumant et des merveilles »
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Les banquettes sont vertes © GP
Ce monument retrouvé, on a été le premier à vous en parler, à saluer l’aggiornamento réussi par les frères Dumant, Stéphane et Jérôme, et les enfants de ce dernier, Félix et Margot. Ce bistrot 1900 pur jus, avec ses cuivres, ses patères, ses banquettes passées du rouge au vert (c’est la nouveauté du moment), continu de proposer le fin du fin et le vrai du vrai de la cuisine à l’ancienne, sur le mode bourgeois et rustique sans esbroufe, flanquée de crus bourguignons de qualité.
Oeuf mayo © GP
L’œuf mayonnaise, les poireaux vinaigrette, le joli pâté en croûte, comme en pays du Bugey, celui de Lucien Tendret, les belles grenouilles fraîches persillées poêlées comme en Dombes, la quenelle de brochet sauce Nantua, façon bisque, la volaille à la crème au vin jaune et aux morilles: voilà ce qui vous attend là sans faiblesse, avec le boeuf bourguignon ou le ris de veau en cocotte.
Grenouilles persillées © GP
Le givry de Jean-Marc Joblot et le rully de Jacqueson, fruités comme l’onde jouent les escortes aimables. Quant aux desserts, l’omelette norvégienne flambée au Grand Marnier, qui fournit l’occasion d’un splendide service au guéridon, l’île flottante aux pralines roses ou encore le baba au rhum sont à retomber en enfance. Une maison de coeur.
Omelette norvégienne © GP
