Al Ajami
« Paris 8e : le Liban généreux d’Al Ajami »
Cette maison libanaise qui fête ses cent ans l’an prochain, vous la connaissez par coeur. Elle prône l’accueil soigné, le service peaufiné, les boissons délicates, les mets parfumés. Fadi Abou, qui représente la génération actuelle veille avec alacrité sur les produits bien sourcés, les viandes de qualité, les légumes bios, les vins d’exception (comme ce délicieux comte M de Kefraya qui pourrait passer à l’aveugle pour un grand pomerol).
Le mezzé est là comme un rituel, avec le houmous nature ou à l’ail et paprika, en fine mousse de pois chiches à la crème de sésame, les falafels, le caviar de lentilles jaunes mitonnées au cumin, le moutabbal (purée d’aubergines) aux grenades, le taboulé, la salade fatouche, les fatayaer, chaussons farcis aux épinards, mais aussi le chich taouk- ces fines brochettes de volaille au citron -, les shish kebab, les brochettes d’agneau de l’Aveyron marinées aux épices.
En dessert, on ne loupe pas la glace onctueuse au lait avec fleur d’oranger et pistaches concassées, ni les jolies pâtisseries orientales. Ni l’arak El Massaya de bienvenue. Kessak !