Mini Palais au Grand Palais

Stéphane d’Aboville et Olivier Maurey © GP

Parfaite pour un repas de rentrée : la terrasse du Mini-Palais. Aux commandes du lieu : Olivier Maurey, le big boss du groupe Luderic, qui gère une flopée de restaurants divers, de l’Ami Louis au Café des Concerts, en passant par Ralph’s et la table du golf de Saint-Cloud, le Cristal Room Baccarat, le Menu Palais de la Vallée Village ou le Café Jules du Printemps, administre le lieu avec poigne et humour, tandis que Stéphane d’Aboville, mis en place, il y a dix ans déjà, par le maestro trois étoiles du Bristol, Eric Fréchon, joue la cuisine sage, bourgeoise et malicieuse.

Oeuf mayo © GP

Oeuf mayo ou mollet avec caviar d’aubergine au cumin plus parmesan, brandade de cabillaud au piment d’Espelette et jus de persil (superbe !) ou encore saumon à l’unilatéral avec ses petits pois au lard fumé sont épatants, sans esbroufe, ni chichi d’aucune sorte. L’ensemble séduit aisément d’autant que la plupart des mets cités sont issus de la jolie formule du déjeuner à 29 €.

Saumon à l’unilatérale © GP

De petites fautes de service émaillent, certes, le cours de repas – on avait commandé en début de service, en lieu et place des œufs mayo, une « trilogie de tomate » qu’à l’heure actuelle on attend toujours. En revanche, la carte des vins recèle des pépites dans tous les vignobles. Côté bordelais, le pomerol château de Sales (« qui ne l’était pas… » aurait dit notre malicieux et regretté confrère Henry Viard) remplaçait avantageusement le saint-émilion château Louis, vinifié par Stéphane Derenoncourt, quasiment de fondation et absent ce jour au programme.

La pêche © GP

Et, en dessert, la pêche fraîche et groseille, avec son sorbet pêche de vigne ou la jolie ganache de chocolat Guanaja avec sa crème légère au chocolat noir font des issues délectables. Retenez l’adresse!

La ganache au chocolat © GP