Blossom au Sofitel Faubourg
« Paris 8e : le p’tit bonheur du Blossom »
Cette table d’hôtel tendance, vous la connaissez. La retrouver au cÅ“ur de l’été, à deux pas des boutiques de mode voisines, Hermès ou Lanvin, dans un patio à l’air libre sous les ombrages, est un petit bonheur. Le service est complice, la carte alléchante, jouant le light, le végétal, la légèreté marine autant que les viandes de qualité.
Fils et petit-fils de boucher, Alexandre Auger, jeune ancien d’Alléno, qui oeuvra avec lui au Dali et, ici même, à l’époque où la maison se nommait le Stay, fut le chef du Victoria 1836. Il a pris la mesure du lieu, fait face au fort nombre de couverts, avec une équipe réduite en cuisine, joue les menus légers, les grosses salades, comme les mets plus élaborés.
Vitello tonnato, sashimi de sériole (« yellow tail ») à l’huile de sésame, homard bleu piqué à la verveine, gnocchi maison, abricots rôtis et crème légère ou encore filet de rascasse cuit doucement au four avec ses légumes mijotés en barigoule, basilic thaï et badiane font vifs, précis, fort bien faits et frais. On boit, là -dessus, le Laurent Perrier brut en blanc ou en rosé, le fruité sancerre d’Henri Bourgeois ou l’exquis mercurey du domaine Meix Foulot.
Et les desserts de la petite Shereen Khelif ne manquent pas de caractère : tarte chocolat noir 70% Andoa vegan ou saint-honoré avec framboises, crème diplomate au yuzu, chantilly à la vanille Bourbon donnent envie de prendre un abonnement.