Brasserie La Lorraine
« Paris 8e : la Lorraine et la mer »
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Service des huîtres © GP
Sûre d’elle-même, usinaire, certes, mais pomponnée et même relookée chic par Laura Gonzalez, pourvue d’un service prompt à la découpe experte, cette grande brasserie-institution est fort peu lorraine, et très maritime. Au menu, de belles huîtres fines de claires, spéciales ou plates, proposées en plateau choisi, filet de maquereau mariné au lait d’amande (un peu olé-olé le mélange), daurade dans tous ses états, en tartare (délicieux), carpaccio comme à la provençale, poêlée (plus banal), avec son tian de légumes, belle sole meunière (« plein beurre ») ou grillée, bar entier cuit en croûte de sel (pas forcément la meilleure cuisson pour garder au poisson sa finesse et sa tendreté), à escorter d’un beurre blanc ou d’huile d’olive donnent des allures de grandes vacances à la place des Ternes.
Filet de maquereau au lait d’amande © GP
Service du bar en croûte de sel © GP
Sole meunière © GP
On ajoute les vins en accord, comme le frais chablis de la chablisienne ou le rubicond rosé « by Ott », qui passent là dessus avec des grâces vives et iodées. Les desserts, eux, jouent la tradition joliment revisitée et constituent le point fort du lieu: riche millefeuille et sa crème vanille, classique soufflé glacé au Grand Marnier, royales profiteroles au chocolat. Bref, voilà un lieu qui roule tout seul, joliment retrouvé. Addition sans tendresse.
Profiteroles © GP
Soufflé glacé au Grand Marnier © GP
Millefeuille vanille © GP
