Brach
« Paris 16e : voyager au Brach »
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Ce bel hôtel qui réveille et rajeunit le 16e côté Muette, on vous en a parlé à ses débuts. La table est désormais rodée. Adam Bentalah, qu’on a connu en Suisse au Royal Savoy de Lausanne, anime une partition habile et agile avec finesse et technicité. La Méditerranée dans ses grandes largeurs, le Proche Orient, Israël, l’Iran, le Maghreb et singulièrement le Maroc, mais aussi l’Italie mènent ici la danse à travers des mets colorés et des saveurs parfumées. Le cadre de lounge chic signé Philippe Starck fait bel effet et le service prend la mesure du lieu.
Au programme, le houmous légérissime, au siphon, monté à l’huile d’olive avec sésame, sumac, caviar de citron, la pita, avec truffe et mozzarella, le joli tartare de daurade, avec avocat et pamplemousse au guacamole et kalamansi, le tagine de légumes au quinoa façon couscous, avec son bouillon de raz al hanout jouent le léger, le bio, le veggie, voire le vegan avec adresse.
On ajoute la hallah, autant dire le pain de shabbat pour le kiddouch, le tartare de bœuf à la libanaise relevé à la harissa, comme au Maghreb, et la volaille bio grillée marinée au gingembre, avec sauce tzakizi, à la grecque, plus un riz iranien aux amandes et raisins (« zereshk polo ») à tomber par terre qui jouent l’oecuménisme à table, avant les jolies pâtisseries du MOF Yann Brys. Le tout vanille et caramel est une jolie chose, comme la tarte au citron revue en légèreté. Mais la belle salade de fruits, que domine les fruits rouges, maison, n’est pas mal. Et côté vins, on voyage en Piémont avec le joli barbera d’Alba Ornati de Parusso servi au verre. Voilà une table comme une évasion… Service et drinks à toute heure…