Boucherie Hugo Desnoyer
« Paris 16e: à la table d’Hugo Desnoyer »
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Hugo Desnoyer et son entrecôte© GP
Vous connaissez la boutique, sans doute pas la table. Hugo Desnoyer, boucher star, y défend avec talent et ferveur les viandes qu’il aime. On peut faire son marché, acheter sa côte de veau ou son pâté, comme son rôti ou son filet de bœuf, mais non sans avoir pris le temps de goûter aux jolie choses mitonnées par une jeune ancien de la Ferrandaise.
Foie gras et tartine truffée © GP
Oeuf mayo, vitello « sans tonnato » (avec sa mayonnaise sans thon), tartine aux truffes, divine terrine de Noël avec artichaut, truffe et foie gras, foie gras mi-cuit avec les viandes d’exception de la maison, généreusement servies: voilà le programme. Accompagnée de frites maison, salade assaisonnée avec soin, pommes purée aux truffes.
Oeufs brouillés aux truffes © GP
L’entrecôte limousine cuite saignant, tranchée avec minutie, fait un grand moment. Et les vins au verre joue la Bourgogne avec emphase et sagesse: rully de Michel Moret, monthélie les Duresses premier cru vieilles vignes du domaine de la Velle ou encore somptueux gevrey-chambertin de chez Denis Mortet « mes cinq terroirs » assurent joliment.
Entrecôte servie saignante © GP
En dessert, la tarte aux pommes avec son feuilleté léger et craquant fait une issue de choix. Voilà en table d’hôte ou séparée, et sur billots de boucher, un lieu de charme.
Tarte aux pommes © GP
Le génie de Desnoyers est d’avoir été le premier boucher à embaucher une attachée de presse/agence de communication. Le bourdonnec et d’autres ont emboîté le pas la qualité est présente dans toutes ces enseignes mais les prix deviennent délirants.
Connu Desnoyers dans sa 1ère boutique « Régalez-vous » disait-on au client qui venait de se faire délester d’une somme déjà coquette. Oui la qualité y était. Puis la dépense devenait de + en+ coquette. Aujourd’hui on trouve à Paris de nouvelles boucheries qui se sont mises à la qualité. Nous, dés qu’un boucher, un restaurateur, un bistrotier devient par les méfaits des médias, une STAAAAARR, nous cessons d’y aller.