L'Européen
« Paris 12e : un déjeuner TGV à l’Européen »
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Pendant que les Rostang remettent le Train Bleu sur les rails, Christophe Joulie continue de peaufiner son Européen. Les qualités de la maison, on les connaît : un cadre néo-1900 signé Slavik qui se patine depuis… 40 ans, des tables bien nappées, des banquettes confortables, un service à l’ancienne qui va de l’avant, une cuisine de brasserie qui tient la route et même plus, jouant le bon rapport qualité-prix, un banc d’huîtres extra frais, des vins sérieux et un service express pour qui prend le train juste en face gare de Lyon.
Lyon ? On y est presque avec le registre d’abats et de plats canailles fort sérieux, comme ce saucisson pistaché pomme purée, cette exquise andouillette estampillé des 5A (association amicale des amateurs d’authentique andouillette) dite façon Troyes (aux chaudins de porc et non à à la fraise de veau, comme chez les Gones, mais le goût en est plus précis) sauce moutarde avec sa peau craquante et aussi, en dessert, la belle tarte aux pralines roses.
Ajoutons toutes de sortes de salades pour les petits appétits, mais aussi les belles huîtres creuses de Laurence Mahéo en Morbihan ou les plates fines du Belon des Cadoret, la choucroute dite « Saverne », plus, en dessert du jour, les figues rôtis glace au miel. Là dessus, le Juliénas les Capitans cuvée Jules César de Jacques Depagneux passe comme un élixir de jouvence. Voilà une maison généreuse.