Le Bois
« Paris 16e : retour au Bois »
On vous a parlé l’an passé de cette table affable, genre brasserie deauvillaise, mais à la Muette, avec sa longue terrasse comme chez Miocque, son cadre de faïences blanches et noires, sa table d’hôte en bois sur l’arrière parfaite pour une dînette d’amis. Norbert Nakkache, le patron, la vante avec emphase, genre « la vérité si je mens« , y promeut des produits de qualité, simplement traités, sans génie apparent, quoiqu’avec probité.
Le registre est court, les présentations sans chichi. Les entrées et salades peuvent faire office de plats légers, les pâtes du jour sont honnêtes et la côte de bœuf venue de chez le voisin de l’avenue Mozart, Pascal Bouttier, honnête, servie avec des frites maison. Bref, taboulé de boulgour aux légumes croquants, chair de crabe, œufs de saumon, coulis de piquillos, ceviche de bar, coulis et copeaux de poire, betterave chioggia et noix de cajou ou carpaccio de bœuf, roquette et copeaux de parmesan, pistou sont sans opprobre.
Il y a encore l’oeuf doré, moelleux et croustillant, avec champignons et crème de truffes, les orecchiette, bresaola, crème et parmesan, plus une jolie crème caramel à l’ancienne. Avec, pour arroser, le tout un joyeux malbec de chez Georges Vigouroux à Cahors. Café et limonade à toute heure.