Grand Hôtel La Cloche

L’entrée © GP

Dijon, bien sûr, c’est la capitale des Ducs de Bourgogne, celle du vin et des grandes côtes, la belle étape vers Gevrey-Chambertin ou le Clos Vougeot, via Fixin ou Marsannay. C’est aussi le berceau gourmand du pain d’épices, de la moutarde, du cassis, la ville où le chanoine-maire de la commune créa jadis le Kir, portant son nom. Ville d’art, de gourmandise, cité religieuse riche de tant de belles églises et pieux clochers, mais aussi de façades médiévales ou néo, Art nouveau ou Art déco, mêlant les styles, Dijon est riche de son beau marché logé dans l’une des plus belles halles de France.

Au bar © GP

Son étape privilégiée, digne de sa grandeur, de sa richesse, de son histoire ? La Cloche, bien sûr. Ce vrai palace à la mode Belle Epoque a des racines au XVe siècle, sous le nom d’Ostelerie de la Cloche, avant de devenir l’hôtel de Condé, de redevenir la Cloche sous la Révolution puis en 1830, abritant Napoléon III en 1856. Il fut reconstruit en 1884, agrandi dans les années 1920.

Vue d’une suite au dernier étage © GP

Plus près de nous, il fut sauvé de la destruction, partiellement classé, finalement rajeuni, rénové, puis rajeuni par les Jacquier à partir des années 1980. Mythe revivifié, la Cloche avec son bar moderne, son spa, ses suites de prestige, ses chambres fonctionnelles, ses jardins gourmands, ses oeuvres d’art contemporaines, son mobilier high tech vaut plus que jamais la halte chic et apaisée.

Une chambre au 3e © GP