Zebra
« Paris 16e : le nouveau Zebra est arrivé »
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Le décor © GP
On a connu le Zebra Square. Place au Zebra, sobre, chic, minimaliste, avec sa belle terrasse sous ses grands arbres, ses tables nappées, sa vue sur la voisine Maison de la Radio et le Front de Seine. Aux commandes, une dream team de qualité – le trio Julien Ross, Alexandre Giesbert, Romain Glize, qu’on a notamment connu, du moins pour les deux premiers, chez Roca et Da Roca – , qui veille à la fois sur la cuisine, la salle, l’accueil, l’intendance. La maison ouvre à peine, elle est déjà sous les feux de la rampe. La carte est courte, les prix bien tenus, le service féminin aux aguets, les vins au verre choisis avec du nez, les plats jouent le classique de la brasserie parisienne à peine modernisé.
Oeuf mimosa © GP
Fèves, petits pois, fraises © GP
Oeuf mayo façon mimosa, poireaux vinaigrette, saumon façon gravlax récitent joliment leur leçon. Tandis que maquereau en escabèche sur toast avec une cuiller de crème fraîche ou salade de petits pois, fraises et fèves possèdent une petite touche moderne. On ajoute le poulet rôti pommes purée, le tartare de boeuf mouliné avec pommes Pont Neuf et salade verte ou encore le carré d’agneau avec caponata et jus de thym qui jouent le plat bourgeois de toujours sans prétention, mais pas sans qualité.
Maquereau en escabèche © GP
Tartare, frites, salade © GP
Le côtes du Rhône de Delubac passe là dessus avec aise, les desserts (jolie pavlova rhubarbe et framboise) ont belle mine. Bref, cette maison, très bcbg nouvelle vague, assure son succès sans forcer …
Pavlova rhubarbe framboise © GP
Quelle déception que ce restaurant…très belle salle, vaste et arrangée avec gout laissant augurer une cuisine à l’instar de la décoration. Patatras, la carte est un catalogue bistrotier en complet décalage avec l’esprit du lieu. Mais le pire n’est même pas la. Le service pas toujours très pro est néanmoins gentil et donc tout va bien, en revanche les assiettes sont aussi sinistres que mesquines : sous portionnés, le poulet et le carré d’agneau sont servis quasiment sans sauce, le tartare est en vrac accompagné de frites alors que ce sont des ponts neufs d’annoncé, le merlu est trop cuit et le morceau servi est une fin de queue toute plate bien tristoune. Carte des vins et sommelier sympathique…ouf. Bref, une offre très standard, très en dessous du cadre, on sent que les patrons comptent sur la marge pour financer l’investissement.C’est simple dans l’assiette, on est au Bouillon Pigalle mais en 3 x plus cher sans raison.