Kura

L’équipe de cuisine © GP

Cette belle maison nippone, sobre, chic, sans chichi, qui joue les perles de son registre à la Muette, on la connaît de longue main et on la suit depuis ses débuts. Aux commandes, un français passionné (Jérôme Bracco) amoureux du Japon et son chef de là-bas, Yoshihiro Suzuki, qui drive une équipe performante. On joue ici le menu léger et peu cher le midi, la dégustation plus onéreuse, quoique pas tant que ça, eût égard à la qualité des produits servis, qu’on peut, ou non, assortir avec les jolis vins maison.

Tofu maison © GP

Bar de l’île d’Yeu mariné aux algues et purée de navets © GP

Mais le thé, vendu à l’annexe voisine (Hana au 21 rue Bois le Vent), est également un accompagnement de choix. Au programme, tofu maison sauce soja, bar de l’île d’Yeu mariné aux algues et purée de navets, sashimi de thon gras et dorade, exquise salade de « kakuni » de veau mijoté sauce soja, salé/sucré, sushis d’oursins, saint Jacques et thon toro (la savoureuse ventrèche) d’une grande délicatesse.

Sashimi de thon gras et dorade © GP

Salade de kakuni de veau © GP

Il y aussi les nigiri-sushi de poissons et fruits de mer, crevettes, oeuf de saumon, daurade ou bar du jour,la daurade royale sauvage grillée au poivre sancho et à l’ail des ours, le canard challandais aux pommes Fuji, sans omettre une soupe miso d’une finesse et d’une digestibilité sans faille. Mais on ne fait pas l’impasse sur les desserts qui figurent là toujours comme un joli moment.

Nigiri-sushi de poissons et fruits de mer © GP

Sushis d’oursins, saint Jacques et thon toro © GP

Biscuit au sucre noir d’Okinawa, ananas en compote et sorbet, et, enfin, mousse de sakura (feuille de cerisier) et tuile au sésame. On reviendra chez Kura!

Biscuit au sucre noir d’Okinawa, ananas © GP

Mousse de sakura et tuile au sésame © GP