La Vignette
« Strasbourg : la Vignette à l’heure Moulot »
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Costaud Moulot ! Il reprend la fameuse Vignette de au cœur de la Robertsau, cet ancien quartier de maraichers de Strasbourg devenu résidentiel, sans toucher un iota au décor, à la cuisine, à la formule et à l’ambiance et, après les réussites du 1741, du « Croco », du Bon Vivant, du Tire-Bouchon et du Meiselockler, remporte la mise. Cette ginguette 1900 a gardé son chic d’autrefois. Les vieilles photos en noir et blanc, sous cadres, au mur, fêtant le Strasbourg d’autrefois sont là, comme les luminaires modernes, les nappes rouges en kelsch, le parquet craquant.
La souriante Catherine, qui oeuvre avec Cédric Moulot depuis neuf ans est à la direction de salle. Le jeune Romain, qu’on connut ici même, joue la continuité, comme le chef Pierrick Devaux. Au programme: presskopf de cochon recuit à l’edel avec ses crudités, soupe de pois cassés et saucisse (une madeleine lorraine, même si la saucisse vient de Morteau!), aile de raie vinaigrette au léger beurre noisette et câpres, onglet à l’échalote avec ses frites craquantes sont vifs, simples, savoureux et francs, cuisinés au plus juste avec des produits impeccables.
On ajoute le rouge rubicond et si fruité de Jean-Michel Deiss à Bergheim, plus les douceurs d’enfance (vacherin glacé « minute » avec fraise et vanille, sorbet au citron et marc de gewurz signé Massenez). Avec, en plus, une bonne nouvelle : la maison ouvre désormais tous les jours.
Je suis venue déjeuner ce midi toujours aussi bon dans l’assiette rien à redire mais le service n’est plus hauteur, c’est navrant pour une adresse qui n’a plus sa réputation à faire ! C’est bien dommage…malheureusement nous n’y reviendront pas.. alors que nous adorions cette adresse ! Le service est déplorable !