Le Bistrot des Anges
« Le Cannet : beaucoup plus qu’un bistrot »
Habitué du Cannet, notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost, est revenu au Bistrot des Anges. On l’écoute…
De la bastide du XVIIIe siècle, qu’il a acquise en 2008, Bruno Oger a fait un temple du bien manger. La Villa Archange avec ses vingt-six couverts séduit les puristes et les gastronomes avertis. Le Bistrot des Anges, quant à lui, joue la décontraction avec élégance dans une bistronomie « tradi-chic ». Ajoutons aussi une cave de belle tenue, un service sympathique, rapide et à l’écoute, et un parking conséquent.
L’on se sent à l’aise dès que l’on s’est attablé soit sous la pergola dont le bruissement de la fontaine berce les oreilles, soit dans la spacieuse salle/verrière climatisée, au look de loft new-yorkais. Les peintures joyeuses d’Hélène Oger, la maîtresse des lieux, agrémentent les murs, deci delà, jusqu’au petit salon de l’Ange Bar où sont exposées ses œuvres façon ex-voto rigolos.
Dans ce charmant théâtre moderne des saveurs, Bruno Oger, Jacques Di Guisto, son fidèle second, et Éric Descazaux en salle, déroulent une pièce gourmande dans l’assiette en deux, trois actes, voire plus, selon le désir du spectateur. Avec un méli-mélo d’artichaut, velouté roquette, ou une salade de thon, avocat, menthe et gingembre, le premier assure la suite.
Au deuxième, judicieusement peaufinées, la dorade au fenouil et grenobloise à l’olive ou la côte de cochon fermier, sauce charcutière, pommes écrasée emportent l’adhésion. Pour le final, on applaudit le chariot des douceurs de Sylvain Mathy « champion de France des desserts en 2002 ». Parmi celles qui sont exposées, le cheese-cake, la tarte citron et l’éclair Paris-Menton auront vite trouvé preneurs.
Au Bistrot des Anges, les pressés, comme les pas pressés, trouveront toujours la formule ad hoc qui leurs va comme un gant, aussi bien sur la carte, les menus que lors des soirées évènements des premiers vendredis du mois. À réserver, car il y a toujours affluence.
Hâte de découvrir cette adresse.