Le Gabriel à la Réserve Paris
« Paris 8e : la Réserve à l’heure Naret »
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Jean-Luc Naret et Jérôme Banctel © GP
Un déjeuner à la Réserve ? Un moment assez magique, avec ce décor néo-XVIIIe signé Garcia, ce service policé, cette clientèle chic et gourmande (ce midi Stéphane Layani, le PDG de Rungis, jouxte Guillaume Gomez, le chef de l’Elysée tout voisin), plus la cuisine savante, française, certes, quoique avec ses influences japonisantes signée du docte Jérôme Banctel. La nouveauté? La venue de Jean-Luc Naret, ex directeur des guides Michelin, homme heureux, revenu des Maldives prendre ici la succession de Didier le Calvez, y imprimant sa belle humeur de dandy affable, relax, charmeur.
Aubergine et sakura © GP
Terrine de gibier et betterave © GP
De fait l’atmosphère maison est rassurante et on se range aisément aux propositions du moment qui figurent à l’avantageux menu du déjeuner: artichaut et sakura en amuse-gueule, terrine de gibier, déclinaison autour de la betterave, filet de rouget aux coquillages, chou fleur en sabayon, volaille de Bresse farcie de blette, sauce suprême, ricotta et chanterelles, avant, en dessert, la pomme reinette cuite en croûte de sucre, avec yuzu, glace et crème vanille.
Rouget et chou fleur © GP
Volaille de Bresse sauce suprême © GP
On ajoute évidemment les vins du patron, servis au verre, blanc et rouge de Cos d’Estournel (ce dernier, servie en 2008, fait une merveille d’équilibre et fruité intense et arômes de mousse humide et de sous-bois). Bref, le neuf duo Naret-Banctel fonctionne à merveille. Mais qui donc en aurait douté?
Pomme, yuzu, vanille © GP
