Le Pré aux Clercs
« Dijon : le pré aux clercs version Blanc »
Pour qui a connu la maison des Billoux face au palais des Ducs de Bourgogne, qui abrite la mairie de Dijon, le choc culturel est rude : l’élégante demeure d’antan avec ses nappes lissées et ses poutres blanches a été transformée en brasserie contemporaine. Georges Blanc a placé là une équipe à lui qui exécute les plats rodés à Vonnas et exportés à Lyon, Chalons, Bourg, St Laurent, Villefranche et Mâcon.
Bref, on trouve là du Blanc de croisière version standard fa it sans chichi mais non sans efficacité: grenouilles persillées, terrine de foie gras de canard et son chutney aux fruits du mendiant, soupe de moules de bouchot, volaille de Bresse à la crème avec son riz au jasmin et andouillette à la moutarde Fallot sont pile poile.
On boit les bourgognes du propriétaire Jean-Paul Madaleno (450 références!) qui est marchand de vins à Meursault (au Caveau de la Tour) en cédant, in fine à la tarte à la vanille intense avec sa crème glacée moka. Sans omettre de lire de lire au mur les bons préceptes des grands chefs d’ici et d’ailleurs. « Sans passion, point d’élévation« …
Aucun intérêt !!!!
Nourriture pas mauvaise mais quelconque, le poulet au morilles plat signature de Georges Blanc n’a aucun intérêt, peu de sauce et 4 pauvres morilles qui se battent en duel, pour 39€ je fais beaucoup mieux. Une très belle carte des vins mais personne pour vous conseiller, incompréhensible pour des bouteilles avec des prix moyens supérieurs à 200€ et pour finir un baba au rhum sans rhum mais détrempé à l’eau !
On se fout du monde !!!
Un homard servi sans ses pinces ! À 38 € la petite bête on est en droit de s’attendre à un homard avec ses pinces. Au Pré aux Clercs, non. Les pinces sont indisponibles. Quand je m’en suis ému, une première serveuse à bafouillé une excuse que les pinces étaient servies dans un deuxième temps, puis un serveur plus hardi à tenté de m’expliquer que la chaire des pinces étaient mixées et réparties sur les deux demi bêtes… Au Pré aux Clercs on prend vraiment les clients pour des gogos. À éviter à tout prix si vous aimer la bonne cuisine.