Astier

Ambiance © GP

Cette bonne tête de bistrot éternel continue comme avant, développe sa sphère dans le quartier (un Grill à son nom va remplacer l’ex Sassotondo, d’obédience toscane, en bout de rue). En attendant, Frédéric Hubig continue imperturbable. Ce fou de vins et de bons produits s’est créé un mini-empire discret (Jeanne A, c’est lui) et développe sa marque avec soin.

Terrine de harengs marinés © GP

Astier, c’est une manière de temple du bien-manger à la française. Le cadre années 1950, avec ses serviettes à carreaux et rouges, son comptoir, son ambiance façon « Traversée de Paris » d’Autant-Lara, où l’on s’attend à tout moment à voir entrer Bourvil, Gabin et De Funès, ne manque pas de « peps ».

Soupe de tomate et haddock © GP

La terrine de hareng mariné à l’huile et au thym avec ses pommes chaudes est un modèle du genre, la soupe de tomate au gâteau de pommes de terre et haddock montre que la maison sait se renouveler et la poitrine de cochon fermier avec ses légumes comme le quasi de veau aux cocos de Paimpol avec sa raviole à la fourme d’Ambert se mangent sans faim.

Quasi de veau et raviole à la fourme d’Ambert © GP

Un bémol pour la côte de boeuf d’Aubrac, pas assez maturée, donc duraille. Cela arrive… Le plateau de fromage est un monument. Le baba au rhum et le croustillant au chocolat avec sa glace à la fève de Tonka font des douceurs consolantes.

Croustillant au chocolat © GP

Le point fort : une carte des vins avec ses belles trouvailles, comme le rubicond chardonnay de Thomas Pico à Courgis dans l’Yonne et le grandiose bourgogne d’Agnès Paquet à Vosne-Romanée. La maison ouvre tous les jours, y compris le dimanche!

Mise de table © GP