Christine Ferber
« Niedermorschwihr : les nouveaux labos de la fée Ferber »
Christine Ferber dans son nouveau labo © GP
Elle a choisi de demeurer dans son village tout en modernisant ses méthodes de travail. Sur 1200 mètres carrés, à deux pas de sa maison, dans un espace clair, fonctionnel, vitré, panoramique, Christine Ferber prépare désormais ses confitures légendaires en admirant le paysage du Sommerberg, la colline vineuse de Niedermorschwihr. Fidèle à elle-même, à ses beaux fruits, ses fraises charlotte, ses cerises de Westhoffen, sa rhubarbe d’Alsace au miel et fleurs d’acacia ou à la vanille, ses oranges maltaises, ses groseilles, son ananas au sureau, ses griottes de variété Chatel Morel, sa gelée de coing aux pétales de rose, ses myrtilles des jardins d’ici, elle produit des confitures comme des chefs d’œuvre sucrés, odorants, si délicieusement naturelles.
Confitures © GP
On y ajoute les neuves rillettes de cochon et de canard mitonnées par son frère Bruno, plus des aigre-doux à assortir avec de délicieux rôtis. En outre, sa boutique, proche de l’église fameuse au clocher vrillé, jadis immortalisé par Hansi, propose pâtisseries locales, bredeles, biscuits et bien sûr le kougelhopf maison aux amandes. Une artiste de son registre.
Christine Ferber au balcon © GP
J’ai acheté 2 Kougelhopf chez Ferber, un que j’ai offert et un que j’ai goûté… Résultat, c’est cher payé pour un produit que l’on trouverait chez n’importe quel boulanger qui fait du tout venant. L’excès de pétrissage qui développe les réseaux de gluten facilite certes le façonnage, mais ça donne une texture élastique, une espèce d’éponge qui se casse la gueule et s’affaisse après cuisson.
Et puis trop de sel ! Avec 10g par kg de farine, il y en a largement assez.
Rien à voir avec le Kougelhopft que je fais ou celui cuit au feu de bois que faisait ma grand mère après avoir cuit le pain. Les gens à qui j’ai offert le second Kougelhopf m’ont confirmé que les miens étaient nettement meilleurs.
Et en ce qui concerne la confiture, j’estime que c’est un crime de mettre de la pectine dans une confiture « maison », ça c’est l’apanage des industriels. Un artisan qui se respecte et respecte ces clients ne devrait pas s’abaisser à ça.
En tout cas, ça ne vaut pas la peine d’aller se perdre à Niedermorschwihr pour acheter ce genre de produits, on trouve le même style nettement moins cher en hypermarchés.
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Très beaux et bons produits qui font envie
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