Le Relais des Salines
« Oléron : les belles heures de James »
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Il est toujours l’aubergiste star de son île, régale, avec l’aide d’Arnaud Giron, chef fidèle à la maison depuis douze ans, ancien de la Jabotière à Royan, le meilleur monde des gourmets/gourmands venus ici se faire fête sans œillères. Son faux village des Salines s’est patiné: il a l’air vrai. La cabane façon ostréiculteur de charme a le caractère d’un lieu atlantique intemporel. Une ode au bel océan, à dame Nature, à la tradition d’ici? Il y a de ça.
On ne sert pas de moules frites (un panneau le rappelle!), mais de belles huîtres affinées « à la Verte Inconnue », le cabanon voisin où il propose désormais des dégustations d’été, du cappuccino de coquillages avec sa mousse aux airs de tourain à l’ail noir, des champignons farcis aux cagouilles, du merlu poêlé aux légumes confits et pistou, du lieu avec son bouillon à la coriandre des maquereaux juste raidis à la purée de patates et à la moelle de bœuf.
Cette chanson marine façon terre/mer, on ne s’en lasse guère. On boit là dessus le rouge bio de Favre à 12 € le flacon, typiquement oléronnais ou le blanc colombard, du même, frais, comme l’onde, avant la gaufre à la pistache et mousse chocolat blanc ou encore l’étonnant « cannelé » de chèvre glacé avec sa nage de fruits. Voilà une maison de coeur!
Bonne cuisine, mais, ou est le menu à 35 euros ? C’ est un peu une arnaque. IL n’ y a que la carte, et là, c’ est bien pluscher…. Attention à la concurence, à ce prix là, on trouve mieux, mème sur Oléron.